Le ministère de la Défense crée une zone aérienne de défense en mer de Chine orientale

Le ministère de la Défense a annoncé samedi 23 novembre 2013 la création d’une zone aérienne de défense en mer de Chine orientale, y incluant les îles Senkaku, sous contrôle du Japon, et revendiquées par la Chine et Taïwan. Le premier ministre japonais Shinzo Abe a réagi lundi 25 novembre 2013 devant le parlement, accusant la Chine de « vouloir infléchir unilatéralement le cours des choses dans la mer de Chine orientale ». Le premier ministre japonais a estimé que « cette démarche risque d’envenimer la situation et de provoquer des incidents imprévisibles » et ajouté que la Chine « enfreint la liberté de survol de la haute mer, un principe consacré par le droit international », exigeant qu’elle revienne sur sa décision.

Un oléoduc explose dans le port de Quingdao lors du colmatage d’une fuite, 35 morts

Un oléoduc, situé dans le port de Quingdao, province du Shandong, dans l’est de la Chine, a explosé vendredi 22 novembre 2013 lors du colmatage d’une fuite, faisant 35 morts et 166 blessés, dont 65 dans un état grave. L’attentat terroriste a été immédiatement écarté par le gouvernement provincial. L’oléoduc long de 176 kilomètres a nécessité un investissement de 1,3 milliard de yuans (211,8 millions de dollars) et a été inauguré en août 2013. Il possède une capacité de transport annuelle de 15 millions de tonnes.

Début du procès en appel d’un homme qui a jeté à terre une fillette de 2 ans lors d’une dispute

Le procès de Han Lei, homme de 39 ans, qui a violemment jeté à terre le 23 juillet 2013 une fillette de 2 ans, à la suite d’un différend avec sa mère, s’est ouvert mardi 19 novembre 2013 devant le Tribunal populaire supérieur de la municipalité de Pékin. L’homme avait été condamné le 25 septembre 2013 à la peine de mort pour homicide volontaire. Ses avocats veulent une condamnation pour homicide involontaire, leur client arguant qu’il ne « savait pas avoir jeté une fillette ».

Onze morts dans une attaque d’un commissariat de police à Serikbuya

Un groupe d’hommes armés de haches et de couteaux a attaqué samedi 16 novembre 2013 un commissariat de police situé à Serikbuya, province du Xinjiang, en proie à des violences entre ethnies ouïghoures, turcophones musulmans, et Hans, chinois. 2 policiers ont été tués et 2 autres blessés. Les 9 assaillants ont été tués. Les violences entre ces ethnies sont fréquentes. Début juillet 2009, par exemple, des violences avaient éclaté entre ethnies ouïghoures (musulmans) et Han, de souche chinoise, à Urumqi, capitale régionale de la province du Xinjiang, dans l’ouest de la Chine, majoritairement peuplé de musulmans, faisant 156 morts et 1 600 blessés.

Troisième Session plénière du 18e Comité central du PCC

La troisième Session plénière du 18e Comité central du Parti communiste chinois (PCC) s’est ouverte samedi 9 novembre 2013, à huis clos, à Pékin pour discuter sur « l’approfondissement global des réformes engagées » depuis plus de 30 ans. Les débats dureront 4 jours. Le bureau politique du PCC a indiqué que « la Chine a besoin d’une réforme approfondie et globale pour construire une société modérément prospère sous tous les aspects, pour l’édification d’un pays socialiste prospère, puissant, démocratique, culturellement avancé, harmonieux et modernisé, ainsi que pour réaliser le rêve chinois du renouveau national ».

Attentats visant le siège du Parti communiste chinois dans la province du Shanxi

Plusieurs attentats à l’explosif ont visé mercredi 6 novembre 2013 le siège du Parti communiste chinois (PCC) à Taiyuan, capitale de la province du Shanxi, dans le nord de la Chine, faisant 1 mort et 8 blessés. Selon l’agence officielle de presse, Chine nouvelle, « la police a découvert sur les lieux des fragments de roulements à billes et des mécanismes explosifs utilisant des circuits électroniques ».

Le Département d’État va enquêter « indépendamment » sur l’incident place Tian Anmen à Pékin

Le Département d’État américain a annoncé lundi 4 novembre 2013 qu’il allait enquêter « indépendamment » sur « l’incident » qui s’est déroulé lundi 28 octobre 2013, lorsqu’un véhicule a foncé sur la foule place Tian Anmen à Pékin, et a pris feu, faisant 5 morts et 38 blessés. Les autorités chinoises avaient indiqué que cet « incident ressemble à une attaque suicide préméditée », imputée par le chef de la sécurité chinoise, Meng Jianzhu, au Mouvement islamique du Turkestan oriental (ETIM), un groupuscule radical séparatiste, qui figure sur la liste des organisations terroristes de l’ONU. Or, selon plusieurs sources, ce « groupe n’est actuellement plus en activité et n’a quasiment aucun lien avec les organisations terroristes internationales ».