La Corée du Nord a procédé mardi 25 mars 2014 au test de 2 missiles balistiques, d’une portée de 1 000 à 1 500 kilomètres, de type Nodong, en mer du Japon. Les États-Unis ont vivement réagi indiquant que « les résolutions 1718 et 1874 du Conseil de sécurité de l’ONU interdisent à la Corée du Nord de lancer tout missile balistique, et cela inclut les Scuds ».
La Corée du Nord avait testé, avec succès, jeudi 20 mars 2014, 4 missiles Scud à courte portée, qui peuvent atteindre la Corée du Sud. Ces tirs de missiles interviennent alors que les États-Unis et la Corée du Sud effectuent des manœuvres militaires conjointes annuelles, « Key Resolve » et « Foal Eagle », qui ont débuté le 25 février 2014 et doivent se terminer le 18 avril 2014. La Corée du Nord, qui demande leur annulation, estime que l’annonce de ces exercices annuels « équivaut pratiquement à une déclaration de confrontation nucléaire totale ». Les résolutions 1718, du 14 octobre 2006, du Conseil de sécurité de l’ONU imposent des sanctions ainsi que des restrictions en matière d’armement à la République populaire démocratique de Corée (RPDC), après son essai nucléaire annoncé le 9 octobre 2006. La résolution 1874, du 12 juin 2009, rédigée par les États-Unis, alourdit les sanctions à l’encontre de la Corée du Nord, suite à son nouvel essai nucléaire effectué le 25 mai 2009. La résolution exige que la Corée du Nord « s’abstienne de tout nouvel essai ou tir de fusée utilisant la technologie des missiles », « suspende toutes ses activités reliées aux missiles balistiques » et « réintègre le Traité de non-prolifération nucléaire et le Traité d’interdiction des essais nucléaires le plus tôt possible ».