Les leaders des étudiants qui manifestent depuis près d’une semaine à Hong Kong pour demander des élections démocratiques ont annulé toute négociation avec le pouvoir en place, après que des riverains et des commerçants aient attaqué plusieurs sites occupés par les contestataires, entraînant des heurts violents.
La police a été rapidement dépassée et n’a pu intervenir. Les leaders étudiants ont accusé leurs opposants d’avoir recruté des hommes de main de triades pour provoquer des troubles et discréditer leur mouvement qui a jusque là manifesté pacifiquement. La Chine a censuré les réseaux sociaux et arrêté une dizaine de dissidents soutenant le mouvement de la « Révolution des parapluies », affirmant que les demandes des manifestants de Hong Kong « ne sont ni légales ni raisonnables ».