Un porte-parole du département de la Commission nationale de la Défense a dénoncé jeudi 29 août 2013 l’exercice militaire annuel américano-sud-coréen, baptisé « Ulji Freedom Guardian », d’une durée de 4 jours, qui mobilise, depuis le 19 août 2013, 50 000 soldats sud-coréens et 30 000 Américains. Les autorités nord-coréennes ont indiqué que cet exercice est une tentative par les États-Unis de « préparer une guerre » en mettant en place une « politique de confrontation », alors que d’un autre côté, avec la Corée du Sud, ils « parlent de dialogue pour garantir la paix et la sécurité et de renforcer la confiance dans la Péninsule coréenne ». Le communiqué nord-coréen souligne également que « des bombardiers nucléaires B-52 ont survolé la Péninsule coréenne, ce qui constitue ouvertement une menace nucléaire contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC) », exhortant la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye à « arrêter son double jeu en tolérant l’arme nucléaire étrangère tout en s’opposant à celle de la nation ».