Depuis quelques jours, « Mahomet » fait la une des médias et a créé des incidents à Montréal (Canada), sans compter l’irritation des Saoudiens.
Ce film de Majid Majid, le plus cher de l’histoire du cinéma iranien, a été financé par les autorités de Téhéran.
« C’était très émouvant », a jugé un spectateur après la première projection de Mahomet, le film le plus cher de l’histoire du cinéma iranien consacré à l’enfance du prophète. Le long métrage réalisé par Majid Majidi, l’un des plus grands cinéastes iraniens, est sorti jeudi dans quelque 140 salles obscures en Iran, avec un jour de retard en raison de problèmes de sonorisation.
34 millions d’euros de budget
À Téhéran, la salle du complexe cinématographique « Koroush » était pleine dans l’après-midi et, en raison de l’affluence, deux séances supplémentaires ont été programmées, a indiqué son directeur à l’AFP. Tout concourt a priori au succès de « Mahomet » : les images, la musique, les décors, l’intensité des situations et bien sûr l’histoire elle-même, qui raconte la vie d’enfant du prophète de sa naissance à l’âge de 13 ans.
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