La peine de mort prononcée à l’encontre de Mohammad Kamaruzzaman, ancien secrétaire général du Jamaat-e-Islami, a été confirmée, lundi 3 novembre 2014, en appel, par la Cour suprême du Bangladesh. Mohammad Kamaruzzaman avait été condamné à mort en mai 2013 pour meurtres de masse, torture et enlèvement pour des faits remontant à la guerre d’indépendance de 1971.
Le dimanche 2 novembre 2014, le Tribunal des crimes de droit international (ICT, une juridiction bangladaise qui examine les événements intervenus pendant la guerre d’indépendance du pays, en 1971) a condamné à mort un autre responsable du Jamaat, Mir Quasem Ali. Le 29 octobre 2014, le plus haut dirigeant du Jamaat, Motiur Rahman Nizami, a également été condamné à la peine de mort. Depuis son instauration en 2009, le Tribunal des crimes de droit international a rendu 12 jugements, qui ont tous concerné des membres de partis d’opposition – pour la plupart des personnes liées au Jamaat-e-Islami. Neuf condamnations à mort ont été prononcées.