Les marques automobiles françaises ont une longue histoire avec l’Iran qui a été mise à mal par les sanctions économiques. La réussite des négociations en cours est donc primordiale pour les constructeurs de l’Hexagone.
Mais pourquoi une telle passion pour l’Iran ? Carlos Tavares, président de PSA Peugeot Citroën, se dit prêt à aller personnellement en Iran signer un accord, dès que les sanctions internationales seront levées. « On est très avancés pour redémarrer en Iran », confie Maxime Picat, Directeur général de Peugeot. « Il y a des voix (politiques) discordantes en Iran, qui nous reprochent d’en être partis. Mais notre partenaire Iran Khodro fait de nous son partenaire privilégié », souligne le dirigeant.
Le groupe de Téhéran, qui fabriqua pendant des décennies des Peugeot sous licence, a « envie de retravailler avec nous. On s’oriente vers la création d’une coentreprise à 50-50 ». Les négociations portent sur la production des Peugeot 301, 208 et 2008, selon nos informations. Ce projet-clé ferait de la coentreprise un centre de production pour l’Iran, mais aussi toute la région, dont la Russie.
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