La police a ouvert le feu vendredi 3 janvier 2014 à Phnom Penh, la capitale, sur des ouvriers du textile en grève, qui demandaient des hausses de leur salaire, fixé à 80 dollars par mois, faisant trois morts et deux blessés. Le gouvernement a promis une hausse de 15 dollars, mais les syndicats réclament 160 dollars. La Ligue cambodgienne de défense des droits de l’Homme (LICADHO) s’est dite « préoccupée » par ces événements, soulignant qu’il s’agit des « plus graves violences commises contre des civils depuis 15 ans ».