Selon une enquête menée par la NHK, unique groupe de radio et télévision publique du Japon, 3 000 personnes évacuées après le séisme suivi d’un raz-de-marée qui a gravement endommagé la centrale nucléaire de Fukushima, le 11 mars 2011 — provoquant la pire catastrophe nucléaire jamais enregistrée depuis Tchernobyl en 1986 — sont mortes « en raison d’une mauvaise santé causée par une fatigue et un stress provoqué par une vie dans des logements temporaires ». Ce chiffre est en hausse de 388 personnes par rapport à 2013. Plus de la moitié des victimes seraient originaires de la préfecture de Fukushima.