La chambre basse du parlement a adopté vendredi 14 novembre 2014 une loi qui autorise des « analyses de sang obligatoires pour toute personne suspectée d’être infectée par le virus Ebola ou de nouvelles formes de grippe aviaire, et qui refuse de se soumettre à de telles analyses ». Dans certains cas, la loi prévoit une « hospitalisation sans consentement du patient ». La loi entrera en vigueur le 1er avril 2016.
Des mesures drastiques ont été prises par le Japon pour éviter toute entrée du virus Ebola dans le pays, avec notamment une détection automatique de température dans les 30 aéroports du pays, et un questionnement sur leur provenance d’un pays d’Afrique de l’Ouest touché par l’épidémie (Guinée, Liberia, Sierra Leone), dans les 21 jours précédant leur arrivée au Japon. Selon le bilan de l’OMS publié le 9 novembre 2014, l’épidémie d’Ebola a fait 5 160 morts sur 14 198 personnes contaminées en Afrique de l’Ouest.