La bataille d’Assaye est l’un des épisodes de la Seconde Guerre anglo-marathe (1803-1805). Elle se déroule le 23 septembre 1803, près de la petite bourgade d’Assaye dans l’état actuel du Maharashtra, au nord d’Aurangâbâd.
Le général Arthur Wellesley, un aristocrate anglo-irlandais vainqueur de Napoléon à Waterloo, est à la tête d’une armée composée de Britanniques et de Cipayes s’élevant à quelque 13 500 hommes. Il rencontre une force importante, entre 40 000 et 50 000 hommes, soit au moins trois fois son effectif. Les troupes indiennes intègrent l’armée des Sindhia (famille régnant sur les états princiers, d’Ujjain et de Gwalior, bien entraînée et comportent des officiers français, allemands, portugais, américains et britanniques.
Malgré une résistance féroce et le nombre important de pertes, Wellesley fait avancer ses hommes, s’empare de l’artillerie indienne et repousse les troupes des Sindhia.
Le village d’Assaye lui-même est un verrou difficile à faire sauter, mais bientôt la cavalerie sindhia se retire et les Britanniques en profitent pour attaquer l’infanterie et dispersent plusieurs colonnes.
Wellesley lance un dernier assaut et brise l’armée indienne qui s’est retrouvé le dos au fleuve Juah.
La bataille qui a duré trois heures a été très sanglante. Lorsque les princes indiens se retirent, ils comptent quelque 6 000 pertes dans leurs rangs. Les Britanniques, victorieux, déplorent 1 600 hommes tués ou blessés.
Les forces en présence :
- Arthur Wellesley
- 3 500 hommes
- 20 canons
- 100 canons
- 428 morts
- 1 156 blessés
- 18 disparus
- Daulat Râo Sindhia
- 40 à 50 000 hommes
- 100 canons
- 6 000 morts ou blessés
- 98 canons perdus
(Adapté de Wikipédia.)