Les autorités chinoises ont interrompu mardi 29 octobre 2013 pendant près de 2 minutes une émission de la télévision japonaise, NHK World Premium, transmise par satellite, qui traitait de l’explosion de la voiture sur la place Tien Anmen à Pékin, faisant 5 morts et 38 blessés. Selon des sources « proches du pouvoir », il s’agirait d’une « attaque suicide préméditée ». Deux « suspects recherchés » seraient issus de la minorité turcophone musulmane séparatiste de la région autonome ouïghoure du Xingjiang, qui aurait commis de nombreux attentats à la bombe pour exprimer « leur mécontentement face au régime chinois ».