Il ne se passe pas un mois sans que des femmes soient accusées de sorcellerie en Inde. Elles sont en général des veuves ou des mères célibataires appartenant aux castes les plus basses. Ces « sorcières » sont tondues, battues, tuées et elles sont plus de 200, chaque année, à souffrir de la superstition. Depuis 2010, plus de 3 000 femmes accusée de pratique la magie noire auraient été tuées.
Réfugié dans un centre pour enfants de l’est de l’Inde, Ganita Muda est hanté par les cris de sa famille, tuée par les organisateurs d’une chasse aux sorcières. Ganita a réussi à échapper aux assaillants pour se cacher dans une forêt proche de son village de l’État de l’Orissa, restant seul dans la nuit pendant des heures.
« Je ne devrais pas être là. Je me demande encore comment j’ai survécu », dit le jeune homme de 17 ans en se remémorant cette attaque survenue en juillet dans laquelle ses parents et quatre de ses frères et sœurs, dont l’un de trois ans, ont été tués. Armés de couteaux, les habitants du village ont attaqué sa famille, s’en prenant à sa mère aux cris de « À mort la sorcière ».
« Ils l’ont accusée d’avoir jeté un sort sur de jeunes enfants tombés malades », relate le jeune homme, qui a survécu avec un frère de neuf ans. Pris en charge par une ONG, Ganita se repose dans une maison d’un district voisin où il se remet d’un coup de couteau à l’estomac reçu pendant l’assaut.
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