Réagissant à l’annonce par le ministre mexicain des Finances, Luis Videgaray, de l’annulation, après des coupes budgétaires drastiques, de la construction d’un train à grande vitesse, le porte-parole de la Commission nationale du développement et de la réforme a demandé au Mexique de « prendre en considération l’énorme main-d’œuvre mobilisée et l’argent dépensé par les entreprises chinoises pour cet appel d’offres et prendre des mesures pour renforcer la coopération bilatérale ».
Le train dont le coût était estimé à 3,75 milliards de dollars devait relier Mexico à l’État de Queretaro dans le centre du Mexique, devenant le premier du genre en Amérique latine. Le contrat avait été attribué en novembre 2014 au consortium chinois mené par le groupe chinois China Railway Construction, financé à 85 % par la banque chinoise Exim.