À l’instar de son grand voisin indien, le Sri Lanka possède aussi de nombreux sites archéologiques et historiques. Parmi ceux-ci, des fresques magnifiques qui rappellent celles d’Ajantâ, en Inde. Cette richesse est pourtant menacée par les pilleurs, d’où la création d’une police spéciale dédiée à la surveillance du patrimoine.
Le Sri Lanka, pays situé au sud-est des côtes de l’Inde, a longtemps été dévasté par la guerre civile. Mais depuis 2009, il est désormais possible de se rendre dans des zones jusque-là inaccessibles. Les sites archéologiques, qui sont nombreux, sont devenus les proies des pilleurs. Les autorités ont donc créé une division spéciale de police qui piste ces malfaiteurs.
La petite île du Sri Lanka compte 250 000 sites historiques. Ce qui en fait l’un des pays à la plus forte densité d’édifices historiques au monde. La police ou le gouvernement n’ont pas les moyens de protéger tous ces temples, palais et autres objets anciens. Ceux-ci sont cependant menacés, car beaucoup de Sri Lankais croient que de l’or se cache dans les statues ou les coffres des temples.
Après la fin de la guerre, depuis 2009, les temples des campagnes ont subi une recrudescence de pillages et les statues ont perdu leur tête, toujours dans l’espoir de trouver ce fameux or. Tout ceci n’est qu’un mythe, cependant, car les rois étaient bien trop pingres pour offrir des feuilles d’or aux temples. Il a aussi fallu faire face à toute autre forme de pillage crapuleux, mené parfois par des guides touristiques qui cherchent à revendre leur butin à l’étranger.
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