6 000 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté mercredi 4 décembre 2013 près du parlement pour dénoncer un projet de loi visant à la protection des secrets d’État, adopté le 26 novembre 2013 par la Chambre basse du parlement. La législation qualifierait les informations de sécurité nationale considérées comme hautement confidentielles de « secrets spéciaux ». Ce projet de loi prévoit une peine maximale de prison de 10 ans pour les représentants de la fonction publique qui dévoilent ces renseignements, et de 5 ans pour ceux qui contribuent à leur diffusion. Les mouvements de citoyens et les syndicats se sont élevés contre ce projet qui va « à l’encontre de la liberté de la presse et au droit au public d’être informé » et craignent que les informations sur les centrales nucléaires ou d’autres questions importantes ne soient cachées au public.