Le Bureau national des Archives a publié mercredi 13 août 2014 les aveux de Yoshio Mizoguchi, un criminel de guerre japonais durant la Seconde Guerre mondiale, qui révèle le meurtre de 40 chinois, alors qu’il était procureur du Parquet de Harbin du « Mandchouko », nom de la Mandchourie, dans le nord-est de la Chine, déclarée indépendante par le Japon qui en a fait un État entre 1931 et 1945.
Le Bureau national des Archives de Chine a commencé le 3 juillet 2014 à publier en ligne les textes intégraux des aveux de 45 criminels de guerre japonais, au rythme d’un par jour. Près de 1 109 criminels de guerre japonais ont été maintenus en détention en Chine de 1950 à 1956, selon le Bureau national des archives, qui indique publier ces aveux en raison de « la négation par le Premier ministre japonais Shinzo Abe, et d’hommes politiques de droite, des crimes de guerre commis en Chine ». Parmi ces criminels, 1 017 coupables de délits mineurs n’ont pas été poursuivis en justice et ont été libérés en 1956, tandis que 45 ont été jugés par des tribunaux militaires sous la direction de la Cour populaire suprême cette même année.