La Journée internationale des filles vient tout juste d’être célébrée, une occasion de rappeler que de nombreuses jeunes filles sont victimes de traditions d’un autre âge qui détruisent leur vie. France info s’est entretenu avec Sonita, jeune rappeuse afghane, pour qui « Le rap était un moyen pour raconter la violence des traditions et de la guerre. »
« Je dois murmurer pour qu’on ne sache pas que je veux parler de la vente des filles car élever ma voix est contre la charia. Dans ma ville les femmes sont muselées. Moi je crie au lieu de la fermer. Je crie à cause de mes blessures, mon cœur est plein de meurtrissures. »
Sonita Alizadeh est Afghane. À tout juste 20 ans, cette jeune femme a fait de la lutte contre le mariage forcé son combat. Un combat qu’elle mène en musique puisque Sonita a choisi le rap pour exprimer ses opinions, son opposition. Son parcours est raconté dans un documentaire qui porte son prénom, Sonita, et qui sort en salle mercredi 12 octobre. Depuis deux ans, Sonita vit aux États-Unis. Avant cela, pendant 10 ans, elle a été réfugiée en Iran, sans papiers, prise en charge par une ONG pour un peu d’éducation. Franceinfo l’a rencontrée à l’occasion de son passage en France.
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Voir aussi :
Bangladesh : « Plutôt mourir que de me laisser marier à 14 ans » (France24 du 11 octobre 2016)
Activiste bangladaise de 21 ans, Radha Rani Sarker est venue en Europe à l’occasion de la Journée internationale des filles, le 11 octobre, et convaincre Paris et Bruxelles de soutenir son combat contre le mariage des mineures dans son pays.