Ouverture à Colombo, au Sri Lanka, du Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Commonwealth, du vendredi 15 au 17 novembre 2013, boycotté par le premier ministre indien, Manmohan Singh en réaction aux atrocités de guerre commises par l’armée sri-lankaise contre les civils tamouls en 2009. Le premier ministre canadien Stephen Harper a déjà annoncé sa non-participation à ce sommet pour dénoncer les violations des droits de l’homme au Sri Lanka. L’armée sri lankaise avait lancé en mai 2009 une vaste opération militaire contre les combattants des Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE), qui luttent depuis 1972 pour obtenir un État indépendant dans le nord et l’est de l’île. La zone de combat avait été décrétée « zone militaire fermée » et interdite aux journalistes. Selon le haut commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme (HCDH), plus de 2 800 civils auraient été tués et plus de 7 000 blessés entre 20 janvier et le 19 mai 2009, date à laquelle le président Mahinda Rajapakse avait déclaré devant le parlement que la guerre contre les Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE) était terminée après 37 ans de combat qui ont fait près de 70 000 morts. Ajoutant que des centaines d’enfants avaient été tués et plus de 1000 autres blessés au cours de cette opération.