Le chef des Chemises rouges, mouvement d’opposition du Front uni pour la démocratie contre la dictature, partisan de l’ancienne première ministre, Yingluck Shinawatra, a été condamné mercredi 28 janvier 2015 à 2 ans de prison, sans réduction de peine possible, dans le cadre d’une ancienne affaire de diffamation contre un ancien premier ministre. … Lire la suite
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Les meneurs des Chemises rouges libérés
La junte militaire, qui a pris le pouvoir jeudi 22 mai 2014 par un coup d’État, a libéré, mercredi 28 mai 2014, plusieurs responsables des Chemises rouges, dont leur chef Jatuporn Prompan, détenus depuis 7 jours.
Yingluck Shinawatra déploie des barricades autour du siège du gouvernement et propose la dissolution du Parlement
Alors que des barricades ont été érigées dans la capitale Bangkok par la police autour du siège du gouvernement et du parlement, pour prévenir tout débordement à l’approche de la grande manifestation de l’opposition, prévue lundi 9 décembre 2013, pour « faire tomber le gouvernement », la première ministre Yingluck Shinawatra a proposé dimanche 8 décembre 2013 la dissolution du parlement, la convocation d’élections anticipées dans les 60 jours et la tenue d’un référendum sur la mise en place d’un « conseil du peuple » non élu, proposé par l’opposition. Les manifestants demandant la démission du gouvernement et de sa chef, Yingluck Shinawatra, la considérant comme « une marionnette de son frère », Thaksin Shinawatra, renversé par un coup d’État militaire, le 19 septembre 2006. Les mouvements de protestation avaient débuté le 4 août 2013 pour dénoncer un projet de loi d’amnistie présenté par le parti au pouvoir, Puea Thai, qui prévoit d’amnistier toutes les personnes impliquées dans les mouvements qui ont secoué la Thaïlande depuis le coup d’État qui a renversé l’ancien premier ministre, Thaksin Shinawatra, en septembre 2006, jusqu’en mai 2012. Les partisans de Thaksin Shinawatra, les « Chemises rouges » avaient organisé de violentes manifestations qui avaient fait 90 morts et 1900 blessés. Le texte avait été rejeté par le Sénat le 11 novembre 2013. Le vote des sénateurs avait été retransmis en direct à la radio. La Chambre basse du Parlement avait approuvé le texte le 1er novembre 2013.
Vote d’une loi d’amnistie pour les personnes impliquées dans des activités antigouvernementales
La Chambre des représentants a adopté vendredi 1er novembre 2013 une loi d’amnistie, proposée par le parti au pouvoir, Puea Thai, mené par la première ministre, Yingluck Shinawatra, soeur de l’ancien premier ministre Thaksin Shinawatra, en exil, après avoir été renversée par un coup d’État militaire le 19 septembre 2006 alors qu’il participait à l’Assemblée générale de l’ONU à New York aux États-Unis. Les partisans de Thaksin Shinawatra, les « Chemises rouges » avaient organisé de violentes manifestations qui avaient fait 90 morts et 1900 blessés. Cette loi prévoit une amnistie pour toute personne impliquée dans des activités antigouvernementales et permettrait donc le retour de Thaksin Shinawatra. Le Parti démocrate, principal parti d’opposition, a organisé jeudi 31 octobre 2013 une manifestation près de la gare de Bangkok pour dénoncer cette loi, avec des slogans tels que « pas d’amnistie pour les corrompus », et a indiqué qu’une plainte sera déposée auprès de la Cour constitutionnelle. Thaksin Shinawatra a été condamné en 2008 pour corruption. Le texte va être examiné par le Sénat le 11 novembre 2013. L’organisation de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch (HWR), a réagi, indiquant « qu’en adoptant cette amnistie générale, le Puea Thai transforme la Thaïlande en État paria qui ne respecte pas la justice et les droits de l’Homme ».