Le Parquet de Tokyo a annoncé lundi 9 septembre 2013 qu’il ne poursuivra pas pour négligence TEPCO, la société gestionnaire de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, fortement endommagée le 11 mars 2011 par un fort séisme suivi d’un raz-de-marée (tsunami), ainsi l’ancien chef de la Commission de sûreté nucléaire, Haruki Madarame, l’ancien Premier ministre Naoto Kan, et d’autres anciens ministres. Les procureurs ont estimé que toutes ces personnes ne pouvaient pas prévoir ni le séisme ni le raz-de-marée. Elles avaient fait l’objet d’une plainte déposée par les habitants de la préfecture de Fukushima, qui ont dû quitter leur habitation en raison des hauts taux de radiation, les accusant de ne pas avoir mis en place des mesures de sécurité suffisantes en cas de catastrophe naturelle. Toshitsuna Watanabe, le maire de la ville d’Okuma dans la préfecture de Fukushima, a déclaré que le gouvernement a répondu trop tardivement à la menace nucléaire issue de l’accident de la centrale de Fukushima, entraînant des dégâts et des morts supplémentaires.