Le musée est reconnu, à juste titre, comme étant un magnifique musée d’arts asiatiques. Sa réputation n’est donc plus à faire. Cependant, nous allons découvrir dans cet article du Nouvel Observateur, une facette peur reluisante de la célèbre institution. En effet, le Musée arménien de France a fait les frais de la rénovation de ses locaux et, par conséquent, n’existe plus. Le musée possède de nombreux objets précieux que l’on peut découvrir en ligne.
À l’heure où tout le pays commémore le centenaire du génocide arménien, le Musée arménien de France est fermé, sur fond de contentieux avec la direction du musée Guimet
C’est un musée abandonné. Ses œuvres dorment dans des cartons depuis des années dans l’indifférence de tous. À l’heure où tout le pays commémore le centenaire du génocide arménien, le Musée arménien de France, lui, est fermé. Il abrite pourtant la plus grande collection d’art arménien d’Europe depuis 1953, mais personne ne peut venir la contempler. « Ainsi en a décidé le Musée Guimet qui ne souhaite plus partager les lieux avec nous », constate avec tristesse Frédéric, son directeur.
C’est là, avenue Foch, dans le prestigieux hôtel d’Ennery du 16e arrondissement parisien, propriété du Ministère de la Culture, que sont réunis, par arrêté ministériel, de précieux souvenirs et reliques sauvés par la diaspora arménienne après le génocide. 1 180 objets d’arts sacrés et profanes, de manuscrits anciens, de précieuses pièces d’orfèvrerie, d’œuvres du peintre Zakarian portraituré par Degas ou d’Ivan Aïvasovsky, l’un des maîtres de la peinture de marine russe, de sculptures de Léon Mouradoff, que certains considèrent comme le Maillol arménien. En 2007, année de l’Arménie, les collections avaient séduit 6 000 personnes en cinq semaines.
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