Des artistes du Cambodge sont de passage à Paris. Certaines de leurs œuvres ont été exposées lors du Festival Paris Art Fair qui s’est terminé le 29 mars. Il est toutefois possible de les retrouver jusqu’à la mi-mai au Palais de Tokyo et au Jeu de Paume. Vous y découvrirez, entres autres, Leang Seckon ou encore Kong Vollak.
Quarante ans après la tragédie khmère rouge, une nouvelle génération d’artistes cambodgiens émerge et offre sa lecture du passé. Elle est actuellement exposée à Paris.
En circulant dans les rues de Phnom Penh aujourd’hui, on peine à imaginer que la ville a été un jour vidée de ses habitants durant trois ans par les Khmers rouges. En 1975, deux millions de personnes ont été poussées vers les campagnes par les communistes cambodgiens, persuadés de pouvoir créer ainsi l’homme nouveau. Quarante ans plus tard, embouteillages, constructions anarchiques, supermarchés débordants, omniprésence des jeunes, la capitale du Cambodge est au diapason des cités de la région. Les traces physiques des décennies de guerre civile ont disparu.
Les cicatrices de l’histoire et les violences d’un développement économique inégalitaire se trouvent sur les photos, les peintures, dans les installations d’une génération d’artistes, nés après la guerre. Leurs noms commencent à circuler hors des frontières de leur pays. Certains sont ou seront exposés cette année en France.
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