La politique étrangère chinoise prend la route de la soie

La Chine veut recréer une « route de la Soie » entre l’Asie et l’Europe. Elle va construire des milliers de ponts, de routes, de chemins de fer et de ports à travers l’Asie centrale et le Moyen-Orient. 40 milliards de dollars d’investissements viennent d’être débloqués. Est-ce une arme économique ou diplomatique ? Un expansionnisme commercial ? Est-ce un nouveau plan Marshall ou un mirage ?

Cette carte en latin indique les principales routes de la soie entre 500 av.J.-C. et 500 ap. J.-C.

Cette carte, en latin, indique les principales Routes de la soie entre 500 av. J.-C. et 500 ap. J.-C.

Comment booster l’économie tout en confortant une influence politique ? Comment aider l’Asie du Sud-Est et, du même coup, freiner l’influence américaine et indienne ? Comment faire du nouveau avec du vieux ? Pékin a trouvé la solution : la nouvelle route de la Soie.

Les nouvelles Routes de la soie

Le projet a été imaginé depuis plusieurs années. Le président chinois Xi Jinping l’a officiellement lancé en septembre 2013 lors d’une visite au Kazakhstan. Depuis, le comité central du Parti communiste en a fait l’une de ses priorités. Et début mars 2015, le Premier ministre chinois Li Keqiang a annoncé la création de la « Silk Road Company Ltd », le fonds d’investissement privé qui portera le projet. Il a aussi détaillé son ampleur, en donnant le chiffre : 40 milliards de dollars ! Plus encore que la démesure des investissements et du rêve chinois, ce qui frappe, c’est le nom du projet. Un plan de communication efficace. Un logo. Une marque. Une nouvelle route de la soie !

https://youtu.be/f0djqowQrLw

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