Le chef de l’État nord-coréen, Kim Jong-un, a prononcé, mercredi 1er janvier 2014, son discours du Nouvel An, d’une durée de 30 minutes, diffusé sur la chaîne de télévision d’État, Korean Central TV, dans lequel il a dit « souhaiter créer une atmosphère propice à l’amélioration des relations entre la RPDC et la Corée du Sud » en suivant les déclarations intercoréennes conjointes du passé ». Il a également appelé à « la consolidation de la puissance politique et d’autodéfense de la RPDC » (NDLR. République populaire démocratique de Corée) et a promis de « contrer toute provocation » afin de « sauvegarder la dignité » de la Corée du Nord.
Catégorie : Corée du Nord
Célébration du deuxième anniversaire de la mort de Kim Jong-il
Cérémonies mardi 17 décembre 2013 pour commémorer le deuxième anniversaire de la mort de Kim Jong-il, au pouvoir de 1994 à 2011, dirigeant suprême de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord), secrétaire général du Parti des travailleurs de Corée, président de la Commission nationale de la défense de la RPDC et commandant suprême de l’armée populaire coréenne, décédé le samedi 17 décembre 2011, « des suites d’un grave épuisement mental et physique », en présence de son fils et successeur, Kim Jong-un.
Jang Song-thaek, oncle du dirigeant Kim Jong-un, condamné à mort et exécuté
Jang Song-thaek (57 ans), Vice-président de la Commission de défense nationale et secrétaire du département administratif du Parti du travail de Corée (PTC), oncle du dirigeant Kim Jong-un, « relevé de toutes ses fonctions et expulsé du Parti des travailleurs de Corée » (PTC) pour un « crime antiparti et contre-révolutionnaire », a été condamné à mort jeudi 12 décembre 2013 pour « actes criminels » et « traîtrise » par un tribunal militaire spécial et immédiatement exécuté. Selon l’agence officielle de presse, Korean Central News Agency (KCNA), Jang Song-thaek a commis « d’horribles crimes en tentant de renverser l’État par toutes sortes d’intrigues et de méthodes méprisables avec l’ambition frénétique de s’emparer du pouvoir suprême de notre parti et de notre État ».
Le limogeage de Chang Song-taek, l’oncle de Kim Jon, un, officiellement confirmé
Les autorités nord-coréennes ont confirmé officiellement lundi 9 décembre 2013 le limogeage de Chang Song-taek, l’oncle de Kim Jong-un. Chang Song-taek « a été relevé de toutes ses fonctions et expulsé du Parti des travailleurs de Corée » (PTC) pour un « crime antiparti et contre-révolutionnaire », selon un communiqué de l’agence officielle de presse, Korean Central News Agency (KCNA), qui n’a pas donné plus de détails.
L’Américain Merrill Newman, en détention depuis 42 jours en Corée du Nord, libéré
L’Américain, Merrill Newman (85 ans), ancien combattant de la guerre de Corée, arrêté le 26 octobre 2013 pour « actes hostiles » d’être entré en Corée du Nord « sous l’apparence d’un touriste » et « d’avoir diffamé son système socialiste, de manière tout à fait contraire au but du voyage », a été libéré samedi 7 décembre 2013 après 42 jours de détention « pour raisons humanitaires » et immédiatement expulsé vers les États-Unis. Dans une vidéo diffusée par l’agence de presse d’État, Korean Central News Agency (KCNA), Merrill Newman avait reconnu avoir mené des opération d’espionnage lors de son voyage touristique, et des activités subversives pendant la guerre de Corée et confessé « par écrit ses crimes ».
Le négociateur chinois aux pourparlers à six en visite à Pyongyang
Le représentant chinois aux pourparlers à six (Corée du Nord, Corée du Sud, Chine, Japon, Russie, États-Unis) sur le programme nucléaire nord-coréen, Wu Dawei, est arrivé lundi 4 novembre 2013 à Pyongyang, la capitale, « pour un nouvel effort de la part de Pékin visant à redémarrer les pourparlers interrompus en 2008 », selon l’agence nord-coréenne de presse, Korean Central News Agency (KCNA). Les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon soupçonnent la Corée du Nord de procéder à « des tests de missile déguisés » et veulent que ce pays stoppe son programme nucléaire, ce que la Corée du Nord refuse.
Pas de démantèlement de l’arsenal nucléaire nord-coréen tant que des menaces nucléaires extérieures persistent
Les autorités de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) ont indiqué jeudi 24 octobre 2013 qu’elles ne démantèleront pas leur arsenal nucléaire tant que « des menaces nucléaires extérieures ne disparaîtraient pas » ajoutant que « la dénucléarisation de la péninsule coréenne ne repose pas sur le désarmement nucléaire unilatéral de la République populaire démocratique de Corée, mais sur un processus de dénucléarisation de l’ensemble de la péninsule, en appliquant le principe de mesures simultanées ».
Don de 250 000 euros au PAM pour fournir une aide alimentaire à la Corée du Nord
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (BCAH) de l’ONU a annoncé mardi 8 octobre 2013 que le Luxembourg a offert 250 000 euros au Programme alimentaire mondial (PAM) pour fournir une aide alimentaire à la Corée du Nord. Le PAM avait lancé en juillet 2013 un appel de fonds de 200 millions de dollars pour nourrir plus de 2 millions de Nord-Coréens démunis dans 85 comtés de huit provinces nord-coréennes. Il n’a reçu à ce jour que 13,42 millions de dollars, soit 6,7 % du budget nécessaire. En mai 2013, faute de budget, le PAM a dû réduire le volume d’aide humanitaire à la Corée du Nord et supprimé en juin 2013 la distribution de biscuits nutritifs dont bénéficiaient 50 000 enfants de l’école primaire.
un Sud-Coréen qui tentait de passer en Corée du Nord a été abattu par l’armée sud-coréenne
Un Sud-Coréen de 47 ans, qui tentait de passer en Corée du Nord, en traversant la rivière Imjin, frontière physique entre les deux Corées, a été abattu « d’une centaine de balles » par des soldats sud-coréens. C’est un fait très rare. Généralement, ce sont les Nord-Coréens qui tentent de gagner la Corée du Sud. Au cours des 60 dernières années, 23 500 Nord-Coréens ont fui leur pays.
Le complexe industriel de Kaesong rouvre
Le complexe industriel de Kaesong a rouvert lundi 16 septembre 2013. Il avait été fermé unilatéralement par la Corée du Nord en avril 2013 après l’annonce sud-coréenne de la mise en place d’un « plan d’urgence prévoyant une option militaire pour protéger les travailleurs sud-coréens de Kaesong ». 32 000 ouvriers nord-coréens ont repris le travail. Avant sa fermeture, 53 000 personnes étaient employées à Kaesong.