La Chambre basse du parlement a adopté mardi 26 novembre 2013 un projet de loi visant à la protection des secrets d’État. La législation qualifierait les informations de sécurité nationale considérées comme hautement confidentielles de « secrets spéciaux ». Ce projet de loi prévoit une peine maximale de prison de 10 ans pour les représentants de la fonction publique qui dévoilent ces renseignements, et de 5 ans pour ceux qui contribuent à leur diffusion. Plusieurs voix se sont élevées contre ce projet qui va « à l’encontre de la liberté de la presse et au droit au public d’être informé ». Le texte va maintenant être transmis à la Chambre haute du parlement.