Phnom Penh, la « Perle de l’Asie »

Vue aérienne de Phnom Penh

Phnom Penh (ក្រុងភ្នំពេញ) est situé dans le sud du Cambodge, dans la plaine des Quatre-Bras qui tire son nom des quatre voies d’eau qui la bordent : le Mékong en amont, le bras principal du Mékong en aval, le Tonlé Sap et le Bassac. La ville, fondée en 1434, est devenue la capitale du Royaume en 1920, à l’époque de la colonisation française, où elle était surnommée la « Perle de l’Orient ».

Photo satellite de Phnom Penh. On remarques les quatre cours d'eau qui la borde.
Photo satellite de Phnom Penh. On remarque les quatre cours d’eau qui la bordent.
  • Gentilé : Phnompenhois
  • Population : 1 501 725 hab. (2010)
  • Superficie : 290 km2

« La ville tire son nom du Wat Phnom Daun Penh (connu maintenant seulement comme Wat Phnom, ou “colline du temple” វត្តភ្នំ), édifice religieux construit en 1373 pour abriter cinq statues du Bouddha sur un tertre de 27 m de haut. Daun Penh (“Grand-mère Penh”) était une riche veuve qui l’aurait fait construire.

Le nom complet de Phnom Penh, donné par le roi Ponhea Yat, est Krong Chaktomuk Mongkol Sakal Kampuchea Thipadei Serey Thereak Borvor Inthabot Borei Roth Reach Seima Maha Nokor (khmer : ក្រុងចតុមុខមង្គលសកលកម្ពុជាធិបតី សិរីធរបវរ ឥន្ទបត្តបុរី រដ្ឋរាជសីមាមហានគរ). Il peut être à peu près traduit par “La place des quatre fleuves qui donne le bonheur et la réussite du Royaume Khmer, le plus haut dirigeant ainsi que la cité imprenable du Dieu Indra du grand royaume.”

La ville devint la capitale du Cambodge après que Ponhea Yat, roi de l’empire khmer, s’enfuit d’Angkor Thom quand cette ville fut capturée par le Siam en 1431. Un stûpa situé derrière le Wat Phnom abrite les restes de Ponhea Yat et de la famille royale. On y trouve également des vestiges de statues bouddhistes de l’ère d’Angkor. » (Wikipédia)

Détail du Plan particulier des Quatre Bras de Phnom Penh de 1864.
Détail du Plan particulier des Quatre Bras de Phnom Penh de 1864.
Phnom Penh dans les années 1860-70.
Phnom Penh dans les années 1860-70.

Lorsque nous sommes passé à Phnôm-pénh une première fois, il était nuit ; de nombreuses barques étaient amarrées le long du rivage. Les lumières des barques et des maisons nous apparaissaient en longues rangées superposées, les rives ayant un élévation d’une douzaine de mètres au-dessus du niveau des basses eaux.

Cochinchine française et royaume de Cambodge, avec l’itinéraire de Paris à Saïgon et à la capitale cambodgienne… par Charles Lemire (1869)

Palais du roi dans les années 1860-70.
Palais du roi dans les années 1860-70.
La Pavillon du clair de lune (Palais royal) en 1885 avec le bastion aujourd'hui disparu.
La Pavillon du clair de lune (Palais royal) en 1885 avec le bastion aujourd’hui disparu.

Phnôm-pénh (ou Nam Vang) est, à tous égards, la capitale du Cambodge par sa position commande le pays , par son importance commerciale et le nombre de ses habitants. La grande rue est bordée de maisons qui occupées par des Chinois, implantés depuis longtemps dans la localité.
Beaucoup de gens vivent dans leur barque. Dans la saison sèche, la crainte des incendies fait que l’on transporte dans ces habitations mobiles tout ce que l’on a de précieux.

Cochinchine française et royaume de Cambodge, avec l’itinéraire de Paris à Saïgon et à la capitale cambodgienne… par Charles Lemire (1869)

Dessin de Phnom-Penh réalisé en 1887.
Dessin de Phnom-Penh réalisé en 1887.

Pnom-Penh, c’était la dernière halle du gouvernement Khmer dans sa retraite vers le sud du Cambodge après la chute d’Angkor. C’était aussi vraisemblablement le lieu où l’empire abaissé se serait, sans l’intervention française, éteint comme nation indépendante, étouffé entre ses deux adversaires siamois et annamite qui, le refoulant chacun de son côté, s’y étaient trouvés en contact direct. La ville s’allongeait presque exclusivement sur les rives du fleuve énorme du lac Tonlé Sap, à ce point merveilleux où le Mékhong, large de trois kilomètres et demi, joint cette grande artère qu’au moment des crues il partage en deux cours d’eau différents, déversant une partie du trop-plein de ses eaux dans celui du nord vers le Lac, eu écoulant une autre par celui du sud vers la mer.

Auguste Pavie, Mission Indo-Chine, 1879-1895.

La première salle du trône, aujourd'hui disparue (avant 1910).
La première salle du trône, aujourd’hui disparue (avant 1910).
Le pont Fabre au début du XXe siècle.
Le pont Fabre au début du XXe siècle.
Le Commissariat de police de Phnom Penh au début du XXe siècle.
Le Commissariat de police de Phnom Penh au début du XXe siècle.
La mairie de Phnom Penh en 1908.
La mairie de Phnom Penh en 1908.
La rue Émile-Ohier (croisement rue du Commerce) en 1914.
La rue du Marché (première moitié du XXe siècle).
La rue du Marché (première moitié du XXe siècle).
Carte de la commune de Phnom Penh en 1922.
Carte de la commune de Phnom Penh en 1922.
Le pont de Verneville en 1927. Connu aussi sous le nom de pont des Dollars, il est devenu la rue 106. Le canal qu'il enjambait a disparu.
Le pont de Verneville en 1927. Connu aussi sous le nom de pont des Dollars, il est devenu la rue 106. Le canal qu’il enjambait a disparu.
Plan de Phnom Penh (Guide Madrolle, 1928).
Plan extrait du Guide Madrolle, 1928.
Le Cinéma royal en 1929.
Le cinéma Royal en 1929.
Plan de Phnom Penh en 1930.
Plan de Phnom Penh en 1930.
L'hôtel des Postes en 1930.
L’hôtel des Postes en 1930. Il a été construit en 1895 par Daniel Fabre.
La gare de Phnom Penh construite en 1932 dans un style art déco.
La gare de Phnom Penh construite en 1932 dans un style art déco.
Le marché central (Psa Thom Thmey) à la fin de sa construction en 1937.
Le marché central (Psa Thom Thmey) à la fin de sa construction en 1937.
Pont des Nagas. Image de 1938 éditée par Chocolat Pupier.
Pont des Nagas. Image de 1938 éditée par Chocolat Pupier.
Pont des Nagas
Pont des Nagas.
Le marché central dans les années 1950.
Le marché central dans les années 1950. La construction dura de 1935 à 1937, sous la direction des architectes Louis Chauchon et Wladimir Kandaouroff. Lors de son inauguration, en 1937, il était considéré comme le plus grand d’Asie.
Le lycée Descartes en 1951, après sa construction.
Le lycée Descartes en 1951, après sa construction (96, rue Christopher Howes).
Entrée du lycée Descartes.
Entrée du lycée Descartes.
Le palais royal en 1952.
Le Royal en 1952. Il a été construit par l’architecte Ernest Hébrard de 1923 à 1924. Il a accueilli de nombreuses personnalités comme Charlie Chaplin, Jackie Onassis, André Malraux, et W. Somerset Maugham.
La cathédrale de Phnom Penh, avec le lycée français à gauche et Le Royal à droite.
La cathédrale de Phnom Penh dominant la ville de ses 60 mètres. La construction s’est échelonnée entre entre 1952 (première pierre) et 1962 (façade). À gauche, le lycée Descartes, et à droite, Le Royal.
Le Boulevard Monivong sud (date indéterminée).
Le boulevard Monivong sud (date indéterminée).
La cathédrale de Phnom Penh en 1961.
La cathédrale de Phnom Penh en 1961. Elle a été détruite en 1975 par les Khmers rouges. Le site est occupé aujourd’hui par un centre de télévision.
La Banque nationale du Cambodge, fin des années 1950.
La Banque nationale du Cambodge, fin des années 1950.
L'ancienne Banque nationale du Cambodge détruite par les Khmers rouges en 1979.
L’ancienne Banque nationale du Cambodge détruite par les Khmers rouges en 1979.
Une rue de Phnom Penh en 1979, après l'instauration du régime khmer rouge.
Une rue de Phnom Penh en 1979, après l’instauration du régime khmer rouge.
Une rue fantôme de Phnom Penh en 1979.
Une rue fantôme de Phnom Penh en 1979.
Bâtiment colonial rue 108 (2006).
Bâtiment colonial rue 108 (2006).
L'hôtel Le Royal en 2009.
L’hôtel Le Royal en 2009. Il est situé au 92 Rukhak Vithei Daun Penh, Sangkat Wat Phnom.
Le palais du trône en 2010.
Le palais du trône en 2010.
La poste centrale en 2011.
La poste centrale en 2011.
La gare de Phnom Penh en 2012.
La gare de Phnom Penh en 2012.
Le marché central entièrement rénové en 2012.
Le marché central entièrement rénové en 2012.
Le boulevard Monivong en 2012.
Le boulevard Monivong en 2012.

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