L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé vendredi 17 janvier 2014 qu’il lui faudra près de 6 millions d’euros pour mettre en œuvre l’accord de Genève, et organiser des inspections des sites nucléaires iraniens. L’AIEA a indiqué que « son budget est très serré » et qu’il « est peu probable qu’elle puisse tout couvrir avec ses propres fonds ».
Cet accord, conclu le 24 novembre 2013 à Genève en Suisse, entre l’Iran et le Groupe des Six (les 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU : États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine, plus l’Allemagne), prévoit une limitation de l’enrichissement d’uranium en Iran pendant une période de 6 mois, au cours desquels il n’y aura pas de nouvelles sanctions économiques. Il prévoit également une surveillance accrue du programme nucléaire iranien.