Document du Moyen-Âge représentant l’Asie du XIIIe siècle, sur lequel on voit une caravane empruntant la route de la soie pour se rendre en Chine (Atlas catalan de Cresques Abraham, manuscrit enluminé sur parchemin, 1375).
La Chine veut recréer une « route de la Soie » entre l’Asie et l’Europe. Elle va construire des milliers de ponts, de routes, de chemins de fer et de ports à travers l’Asie centrale et le Moyen-Orient. 40 milliards de dollars d’investissements viennent d’être débloqués. Est-ce une arme économique ou diplomatique ? Un expansionnisme commercial ? Est-ce un nouveau plan Marshall ou un mirage ?
Lors d’une conférence portant sur la construction de « la Ceinture et la Route » (la Ceinture économique de la Route de la soie et la Route maritime de la soie du XXIe siècle), les hauts responsables chinois ont défini les priorités de ce projet, dont « la construction d’infrastructures liées aux transports, les démarches simplifiées pour les investissements et le commerce, la coopération financière, ainsi que les échanges culturels ».