Le 6 août 1945, l’explosion d’une bombe atomique au-dessus de la ville d’Hiroshima, au Japon, précipite la fin de la Seconde Guerre mondiale. Depuis lors plane sur le monde la crainte qu’un conflit nucléaire ne dégénère en une destruction totale de l’humanité.
Un projet ancien
Avant la Seconde Guerre mondiale déjà, les Américains s’inquiètent du risque de voir les nazis mettre au point une bombe d’une puissance meurtrière exceptionnelle grâce au principe de la fission nucléaire.
Désireux de les devancer à tout prix, le président Roosevelt inaugure en 1942 un programme secret de mise au point de la bombe A.
Au moment où les Américains finalisent la bombe, l’Allemagne nazie s’apprête à capituler sans condition. Seul le Japon représente encore une menace, mais sa puissance militaire, industrielle et scientifique est bien inférieure à celle de l’Allemagne.
Résistance désespérée du Japon
Dirigé par des généraux jusqu’au-boutistes, le Japon s’entête dans une résistance désespérée, que les bombardements conventionnels n’entament pas.
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Voir aussi
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