En Iran, organiser un concert a toujours été une opération assez compliquée. Ces derniers mois, face à la pression des conservateurs, les ordres d’annulation se succèdent pour des musiciens pourtant munis d’autorisations officielles.
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Après l’élection en juin 2013 du président modéré Hassan Rohani, qui prône une plus grande liberté culturelle dans le respect des valeurs islamiques, le nombre de concerts autorisés a augmenté. Certains chanteurs interdits sous le double mandat du conservateur Mahmoud Ahmadinejad (2005-2013) ont même pu se produire en Iran.
Des interdictions de dernière minute
Pourtant, relevait mardi le quotidien « Ghanoon », cité par l’AFP, il y a eu plus d’annulations de concerts ces deux dernières années que durant l’ère Ahmadinejad. Ces interdictions, une vingtaine depuis quelques mois selon le quotidien « Shargh », touchent en majorité les provinces et sont parfois notifiées quelques heures avant le début du concert. Elles visent indistinctement des chanteurs pop ou traditionnels. [Lire la suite sur France TV Infos]
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