Imelda Marcos, ancienne présidente des Philippines, hospitalisée à Manille

L’ancienne présidente des Philippines, Imelda Marcos (84 ans), au pouvoir de 1965 à 1986, veuve de l’ancien dictateur Ferdinand Marcos, renversé à la suite d’une révolte populaire après 20 ans de pouvoir, et mort en exil à Honolulu, à Hawaï, aux États unis en 1989, a été hospitalisée dimanche 3 novembre 2013 à Manille, à la suite « d’une intense fatigue ». Elle a été accusée de détournement de fonds, estimés à plusieurs milliards de dollars. Imelda Marcos a défrayé la chronique par ses dépenses extravagantes et notamment sa collection de près de 3 000 paires de chaussures. 28 % des 98 millions de Philippins vivent dans la pauvreté. Élue députée en mai 2010, Imelda Marcos avait été réélue en mai 2013, pour un second mandat, lors des élections parlementaires, recueillant 88 % des suffrages dans son fief de la province d’Ilocos Norte.

Après de nouvelles attaques de drones américains, le Pakistan convoque l’ambassadeur des États-Unis à Islamabad

Le Pakistan a convoqué samedi 2 novembre 2013 l’ambassadeur des États-Unis à Islamabad, pour protester contre de nouvelles attaques menées par des drones américains sur son territoire, qui ont causé la mort du chef du mouvement islamiste, Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), un « obstacle aux négociations de paix menées avec ce groupe ».

Le mouvement islamiste Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP) se nomme un nouveau chef

Peu après l’annonce de la mort de leur chef, Hakimullah Mehsud, tué vendredi 1er novembre 2013 lors de l’attaque menée un drone américain près de Miranshah, capitale du Waziristan du Nord, district tribal du nord-ouest du Pakistan, à la frontière avec l’Afghanistan, le mouvement islamiste Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP) s’est nommé dimanche 3 novembre 2013 un nouveau chef en la personne d’Asmatullah Shaheen Bhittani.

Lancement d’un projet d’un fonds d’archives sur les bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki

Des survivants des bombardements atomiques d’août 1945, par les États-Unis, sur les villes de Hiroshima et Nagasaki, ont lancé samedi 2 novembre 2013 à Tokyo un projet de création d’un fonds d’archives sur ces attaques visant à la « préservation de la mémoire de la tragédie ». Les documents seront exposés et stockés sous une forme numérisée pour être accessibles sur internet. Un appel aux dons sera lancé par les organisateurs pour réunir les fonds nécessaires à ce projet.

Liens (en anglais) :

Mohammad Hossein Adeli, ancien gouverneur de la Banque centrale d’Iran élu président du FPEG

Mohammad Hossein Adeli, ancien gouverneur de la Banque centrale d’Iran, a été élu dimanche 3 novembre 2013 président du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG, GECF en anglais), pour un mandat de 2 ans. Le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) rassemble les principaux pays producteurs de gaz dans le monde : l’Algérie, la Bolivie, l’Égypte, la Guinée équatoriale, l’Iran, la Libye, le Nigeria, Oman, le Qatar, la Russie, Trinité-et-Tobago, les Émirats arabes unis et le Venezuela. Le Kazakhstan, l’Irak, les Pays-Bas et la Norvège jouissent du statut de membre observateur auprès du FPEG.

logo du FPEG

Un soldat de l’ISAF sous commandement de l’OTAN tué dans l’est de l’Afghanistan

Un soldat de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF) sous commandement de l’OTAN a été tué dimanche 3 novembre 2013 lors d’une attaque menée « par les forces ennemies dans l’est de l’Afghanistan », selon un communiqué de l’ISAF, qui n’a pas donné plus d’informations quant à la victime. 144 soldats étrangers ont été tués en Afghanistan depuis le début de l’année 2013.

Négociations en cours pour établir un accord de libre-échange entre le Viêt Nam et Israël

En visite au Viêt Nam, le ministre israélien de l’Agriculture et du Développement Rural Yair Shamir, a rencontré jeudi 31 octobre 2013 à Hanoï, le premier ministre Nguyen Tan Dung a plaidé pour la signature « le plus tôt possible » d’un accord de libre-échange bilatéral pour « renforcer le commerce » entre le Viêt Nam et Israël, qui entretiennent des relations diplomatiques depuis 1993.

Vote d’une loi d’amnistie pour les personnes impliquées dans des activités antigouvernementales

La Chambre des représentants a adopté vendredi 1er novembre 2013 une loi d’amnistie, proposée par le parti au pouvoir, Puea Thai, mené par la première ministre, Yingluck Shinawatra, soeur de l’ancien premier ministre Thaksin Shinawatra, en exil, après avoir été renversée par un coup d’État militaire le 19 septembre 2006 alors qu’il participait à l’Assemblée générale de l’ONU à New York aux États-Unis. Les partisans de Thaksin Shinawatra, les « Chemises rouges » avaient organisé de violentes manifestations qui avaient fait 90 morts et 1900 blessés. Cette loi prévoit une amnistie pour toute personne impliquée dans des activités antigouvernementales et permettrait donc le retour de Thaksin Shinawatra. Le Parti démocrate, principal parti d’opposition, a organisé jeudi 31 octobre 2013 une manifestation près de la gare de Bangkok pour dénoncer cette loi, avec des slogans tels que « pas d’amnistie pour les corrompus », et a indiqué qu’une plainte sera déposée auprès de la Cour constitutionnelle. Thaksin Shinawatra a été condamné en 2008 pour corruption. Le texte va être examiné par le Sénat le 11 novembre 2013. L’organisation de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch (HWR), a réagi, indiquant « qu’en adoptant cette amnistie générale, le Puea Thai transforme la Thaïlande en État paria qui ne respecte pas la justice et les droits de l’Homme ».

66 milliards de dollars alloués pour la reconstruction n’ont pas été utilisés

Dans un rapport publié mercredi 30 octobre 2013, la Cour des comptes a révélé que 66 milliards de dollars alloués pour la reconstruction n’ont pas été utilisés, soulignant qu’environ un tiers des 200 milliards de dollars débloqués pour la reconstruction depuis les catastrophes de mars 2011 n’a pas été dépensé. Le manque de travailleurs et d’ingénieurs est cité comme étant l’une des principales causes des retards, ou encore un manque de matériaux de construction. La Cour des comptes a demandé aux différents ministères de fournir davantage d’assistance aux gouvernements locaux, qui doivent faire face aux retards dans leurs projets de reconstruction.