Le zoroastrisme est l’une des plus vieilles religions du monde. Ce culte monothéiste, provenant de la réforme du mazdéisme, est né en Iran au cours du 1er millénaire av. J.-C.
Ses adeptes, bien que peu nombreux aujourd’hui, perpétuent des traditions qui ont traversé les siècles.
Les Pourânas, textes sacrés de l’Inde ancienne, décrivent avec précisions le Kali Youga, le cycle de la décadence de la société humaine. [1]
« René Guénon, exposant la tradition hindoue, nous apprend que le déroulement des cycles n’est pas livré au hasard, mais obéit à des lois immuables : “La doctrine hindoue enseigne que la durée d’un cycle humain, auquel elle donne le nom de ‘Manvatar’, se divise en quatre âges qui marquent autant de phases d’un obscurcissement graduel de la spiritualité primordiale. Ce sont ces mêmes périodes que les traditions de l’antiquité occidentale, de leur côté, désignaient comme les âges d’or, d’argent, d’airain et de fer. Nous sommes présentement dans le quatrième âge, le ‘Kali-Youga’ ou âge sombre, et nous y sommes, dit-on, depuis déjà plus de 6 000 ans, c’est-à-dire depuis une époque bien antérieure à toutes celles qu’a connues l’histoire ‘classique’. Depuis lors, les vérités qui étaient autrefois accessibles à l’homme sont devenues de plus en plus cachées et difficiles à atteindre ; ceux qui les possèdent sont de moins en moins nombreux, et, si le trésor de sagesse ‘non humaine’, antérieur à tous les âges, ne peut jamais se perdre, il s’enveloppe de voiles de plus en plus impénétrables, qui le dissimulent aux regards et sous lesquels il est extrêmement difficile de le découvrir. C’est pourquoi il est partout question, sous des symboles divers, de quelque chose qui a été perdu (…) et que doivent retrouver ceux qui aspirent à la véritable connaissance. Mais il est dit aussi que ce qui est ainsi caché redeviendra visible à la fin du cycle, qui sera en même temps, en vertu de la continuité qui relie toute chose entre elles, le commencement d’un cycle nouveau.” [2]