Serge Dufoulon, Université Grenoble Alpes (UGA)
« Les mouvements de l’Aïkido sont souples comme ceux de la nature, car ils sont emplis de kokyu-ryoku. Ils augmentent la puissance physique, améliorent la santé et la beauté du corps. » Nobuyoshi Tamura
Après s’être inclinés sur le bord du grand tapis (tatami) du dojo délimitant l’espace sacré de la pratique, les aïkidokas prennent place sur le tapis sur lequel se pratique l’aïkido et les différents arts martiaux. Ils sont maintenant alignés à genoux (seiza) face au mur d’honneur (kamiza) sur lequel est accroché le portrait du maître fondateur de la discipline O’Sensei Moreihei Ueshiba.
Le silence est solennel. Un grand nombre d’aïkidokas sont en kimono blanc tandis que quelques-uns, les plus avancés dans la discipline, portent le pantalon large noir traditionnel (hakama). L’instructeur se présente au bord du tatami, salue face au kamiza en inclinant le buste vers l’avant et s’engage sur le tatami pour prendre place face aux pratiquants maintenant concentrés. L’instructeur s’agenouille et médite. Après quelques minutes, il observe l’attitude des pratiquants face à lui et effectue un demi-tour sur ses genoux vers le kamiza d’un mouvement des hanches. Recueilli, il s’incline lentement devant le portrait du maître fondateur imité en cela par les aïkidokas derrière lui. L’instructeur revient face à ses élèves, et tous s’inclinent tandis qu’il leur rend leur salut. Alors il se lève en invitant les pratiquants à en faire autant, le cours dynamique a commencé.
L’image classique du corps en occident n’est pas celle qui est véhiculée dans les arts martiaux. Le corps tient une place singulière dans les arts martiaux traditionnels et plus particulièrement dans l’aïkido. Il est difficile de comprendre « les usages du corps » et sa socialisation spécifique si on oublie les dimensions sociohistoriques et culturelles qui construisent la discipline martiale, l’espace et l’esprit de la pratique. Nous tenterons ici de porter un regard anthropologique sur l’image et la place du corps dans l’aïkido. À travers l’observation et l’analyse d’une séance de travail, nous verrons qu’à la construction physique du corps, son épanouissement doit paradoxalement correspondre à son effacement.
Du Bujutsu au Bushido
À partir du XIIe siècle, les guerriers Bushi constituent le corps social gouvernant le plus élevé dans la hiérarchie de la société japonaise. Les techniques de combat jutsu et l’art de la guerre Bujutsu, (recherche de l’efficacité en immobilisant, brisant des membres et en tuant son adversaire) sont déjà érigés en mode de vie et d’être propres aux Bushi. On en trouve trace dans le premier code non écrit appelé La voie de l’arc et du cheval (Kyuba-no-michi), considérée comme la première énonciation de l’éthique des samouraïs. Cette époque Sengoku a été le théâtre de nombreuses batailles et elle atteignit son climax lors de la bataille de Sekigahara les 20 et 21 octobre 1600 dont on estime qu’elle causa 50 000 morts en deux jours ! C’était la fin de la féodalité, le début de l’époque edo et du règne des Tokugawa qui dura jusqu’en 1868 à la restauration de l’ère meiji.
Durant cette longue période de paix, de nombreux traités sur les arts martiaux et l’éthique des samouraïs seront écrits pour reprendre les propos de Michel Random. On peut percevoir dans ces ouvrages un glissement du Bujustsu au Bushido, l’acte guerrier devient un « acte de développement personnel », il ne s’agit plus de lutter conte les autres, mais contre soi. Citons pour les plus importants ; le Buke Sho Hatto (1615) écrit à la demande du shôgun Tokugawa pour régler la conduite des samouraïs et des nobles ; les Lectures élémentaires sur le Bushidô (Budô Shoshin Shû) de Daidoji Yûzan (1639-1730) ; le Koyo Gunkan écrit au début du XVIIe siècle, chronique des exploits militaires du clan Takeda.
Le fameux Hagakure en 11 volumes de Yamamoto Tsunetomo parut quant à lui en 1716. On pourrait citer une abondante production littéraire tant sur le Bushido que sur les exploits réels ou romancés des samouraïs : que l’on songe au Go Rin No Sho ou Traîté des cinq roues de Myamoto Musashi, peut-être le plus fameux guerrier du Japon, publié en 1645, ou à Akō Rōshi avec L’histoire des 47 Ronin qui fut tirée de faits réels en 1701 dans la région d’Ako. Cette dernière histoire fait encore partie de l’éducation des jeunes Japonais et du folklore national.
Cette littérature laisse voir les règles de vie des samouraïs et elle magnifie l’éthique du Bushido, « La voie du guerrier ». Mais en quoi ce glissement du Bujutsu vers le Bushido est-il significatif ?
Avant le VIe siècle, le Japon est de religion Shintô essentiellement animiste. On trouve les premiers écrits concernant la philosophie Shintô dans un ouvrage écrit en 712 le Kojiki complété plus tard par le Nihongi. Le bouddhisme fut introduit en 538 et le bouddhisme zen vers 1229. Ces religions et croyances ensemble et absorbées par le Shintoïsme formeront le socle de la culture japonaise et influenceront naturellement le Bushido apportant aux guerriers la philosophie qui manquait à l’élévation éthique de la pratique martiale, un art de vivre !
Durant la période de paix Tokugawa, les guerriers japonais n’eurent plus de combat à mener. Ils continuaient néanmoins à s’entraîner très durement, à la fois pour tenir leur rang — être guerrier membre d’une caste, d’un clan — mais aussi parce qu’il existait dans les familles samouraï une vraie reconnaissance des vertus pédagogiques de l’entraînement des jeunes garçons. L’enfant était socialisé pour être un guerrier et un vassal ou un fils loyal et obéissant, mais aussi pour appartenir à une catégorie sociale distincte.
Il est probable que la pratique des arts martiaux au cours de l’époque edo amena les meilleurs d’entre les samouraïs à rechercher la perfection dans leur art, comme le montre la littérature sur le sujet. De plus, l’influence bouddhiste amenait naturellement les guerriers à vouloir atteindre « le détachement », un certain état de vacuité, afin d’accepter la mort, tandis que les principes Shintô enseignaient que la vie est un mouvement naturel constant échappant à toute idée de dualisme et que c’est en soi qu’il faut réaliser l’unité.
Les notions de renouveau et de purification sont également au cœur du Shintoïsme : le guerrier donne le meilleur de lui-même afin de se purifier, de se renouveler et de se renforcer en tentant d’exceller dans son art et de tendre vers la perfection. Il s’agit de maîtriser ses émotions, son esprit et son corps afin d’être plus à même d’affronter l’adversité. Le Zen insiste sur le travail de la concentration qui est à la base de tout exercice physique en Orient, comme le note l’historien Odon Vallet. C’est réellement, semble-t-il, par le suivi et l’application des principes du Bushido et de l’entraînement intensif des jutsu voire la pratique de l’ascèse que les pratiquants trouvent une voie vers la réalisation de soi. Les samouraïs se construisent eux-mêmes en exerçant leurs pratiques guerrières : ils ont gagné la paix. Ils sont à eux-mêmes le chef-d’œuvre de leur art.
Corps et image du corps dans l’aïkido
C’est par les cinq sens que nous percevons le monde, de même que notre naissance et notre mort seront liées à l’émergence et à la disparition de notre corps, sans compter que la souffrance passe aussi par le corps ou affecte ce dernier dans sa capacité de s’inscrire dans la réalité. La socialisation différenciée des corps dans nos sociétés modernes, de l’enfance à l’âge adulte, d’une catégorie sociale à l’autre, conduit les individus vers deux écueils majeurs : soit vers l’ignorance ou l’évitement de leur corps soit vers la « starisation » du corps.
Dans le premier cas, c’est pour des raisons liées à la tradition sociale, religieuse ou familiale ou encore à un manque d’intérêt voire à un mépris certain pour ce qui n’est pas audible, visible, ce qui ne peut être vu et affiché : le corps ! Il est le lieu de tous les fantasmes, de toutes les peurs et de tous les refoulements. Corps maladroits, étriqués, empruntés ou bafoués, meurtris, marqués, tatoués… il doit disparaître derrière la parole, les habits ou les signes.
Dans l’autre cas, il y a ceux qui paraissent à l’aise avec leur corps, mais n’en sont que des locataires. Le corps leur sert à exprimer tout ce que la société produit d’images sociales valorisantes liées au physique dans la compétition avec d’autres physiques, dans la quête du désir et de la consommation des corps : parfum, voiture, habits, séduction, musculature, taille, sexe, taille des sexes, bien-être, corps facile à produire, corps facile à déplacer dans la société, dans la hiérarchie sociale, faciles à habiller, pommadés, siliconés, remodelés, travestis, réparés… Corps faciles à loger dans d’autres corps… Tout cela laissant les individus à leurs angoisses de non-être.
Bien entendu nous prenons des raccourcis pour exprimer la diffraction du regard et de la conscience : la question de l’ego. Que l’on soit ignorant de son corps ou que l’on en use comme si c’était là toute notre misère et fortune revient à ne pas mettre le corps à sa juste place. Les instructeurs d’arts martiaux le savent bien, ils voient arriver dans les dojos, les uns traînant leur corps comme des chiens malades en laisse ou les autres inconsistants, libres comme une volée de feuilles de magazines en Eastmancolor que l’on jette après usage.
En aïkido, et dans les arts martiaux en général, le premier travail consiste à permettre au pratiquant de redécouvrir ce corps, de le resocialiser autrement, de le remettre à sa véritable place pour enfin le maîtriser.
Des corps traits d’union
En aïkido, les corps sont uniformisés par les kimonos blancs et les hakamas. Les habits permettent l’aisance des mouvements. Impossible également de fantasmer sur la courbe d’un sein ou la forme d’un pied, car les pantalons et les tee-shirts sous les kimonos des dames doivent couvrir la poitrine et les mouvements des pieds. Les visages sont concentrés, parfois grimaçants sous une technique douloureuse ou bienveillante de la part des anciens (Sempaï) pour les novices (Kôhaï). Les corps doivent être bien ancrés dans le tatami et les nuques droites pleines de force tendues vers le ciel ; les corps sont traits d’union. L’instructeur passe parmi les pratiquants et corrige ici une technique, là une attitude ou encore corrige la position du dos et des reins. Le silence du dojo est rempli des souffles, des bruits de chutes et des Kiaï (cris) des pratiquants. Quelques chuchotements indiquent qu’un ancien (Sempaï) attire l’attention d’un débutant sur la justesse d’une technique.
Les arts martiaux et plus précisément l’aïkido ont pour impératif de rendre le corps fort et souple. L’énergie doit circuler librement à volonté selon les situations. Les pratiquants s’exerceront inlassablement, séance après séance, à la limite de la douleur parfois, pour éduquer ce corps le remplir de Ki (énergie) et pour l’assouplir afin de lui donner toute la réactivité nécessaire aux situations de combat, mais aussi pour permettre de mobiliser le ki à volonté.
« La voie du Guerrier est basée sur l’humanité, l’amour et la sincérité, le cœur de la valeur martiale est la vraie bravoure, la sagesse, l’amour et l’amitié. Insister sur les aspects physiques de l’état du guerrier n’est que futilité, car le pouvoir du corps est toujours limité. » (O’Sensei Morihei Ueshiba)
Le corps est le support de l’esprit dans le Bushido. La chair, les muscles et les réflexes sont forgés comme l’est le Katana, le sabre du samouraï. Après de longs entraînements, l’énergie, le Ki, peut alors jaillir comme une source nouvelle déversant ses eaux d’un corps sain et libre.
L’aïkidoka est ici au centre de lui-même, posé en son Seika Tanden, le point d’union des énergies dans son ventre et par là, il est libre : il est alors en harmonie avec l’univers. Les techniques s’enchaînent sans effort et sans but apparents. Il a pris dans son centre la dynamique et l’énergie de Uke (opposant), il n’a plus d’adversaire, ils ne font plus qu’un. Maintenant, la forme est belle et la technique est oubliée, car le pratiquant est devenu mouvement lui-même et le corps disparaît pour faire place au souffle signifié par les mouvements qui prennent des allures de danse. Les mouvements sont souples et coulés, sans violence, le corps n’est que respiration.
Dissolution de l’ego
Il y a là un paradoxe difficile à comprendre pour les néophytes : pourquoi tant de travail et de souffrance sur le corps s’il doit disparaître ? Dans la pratique de l’aïkido et d’autres arts martiaux, la cible n’est pas l’adversaire, mais soi-même. L’opposant, Uke, est là pour permettre à Aïté de travailler, l’aider à se parfaire. Le travail physique dans le dojo n’a pas seulement pour objet de rendre le corps fort et souple, mais également de traquer dans tous les recoins du corps et de l’esprit, puis de dissoudre l’ego. Ego est puissamment armé de nos échecs et de nos succès, de toutes les justifications sociales, familiales, individuelles, psychologiques et affectives qui lui permettent de se mirer dans la complaisance, d’enfler de suffisance ou encore de se diluer laissant dans le désarroi, le retrait et la peur de celui qui ne se perçoit plus. Il désorganise et fragmente l’univers individuel et collectif en déformant la perception que les individus ont du monde. Frustrations et souffrance sont ses rejetons.
Le seul support de l’expérience humaine alors c’est le corps : il n’y a rien d’autre pour informer le pratiquant de son existentialité. On pourrait presque dire que cette expérience du corps prépare une ouverture bien plus globale, celle de la conscience. Lorsque le pratiquant est rempli de son Ki, son énergie, et fait de son corps le lieu d’accueil du Ki universel, alors l’expérience peut être déclarée comme transcendante. Ici, ego a retrouvé sa juste place et vit en harmonie avec d’autres ego.
Vers la beauté
Les voies sont multiples pour affûter l’esprit et se perfectionner : physiques, martiales, philosophiques, artisanales, spirituelles, etc., mais au fond l’ultime vérité, Soi et le Monde, n’est que beauté et oserais-je dire en accord avec mes maîtres et mes professeurs passés et présents, Amour. Il ne faut pas s’y tromper, la beauté et l’amour dont nous parlons ici n’ont pas ce relent de possession, d’intérêt et de séparation de l’univers et des êtres, ou encore ne sont pas la conjonction de quelque désir premier. Ni amertume, ni regret, ni calculs, ni choix, juste un état d’être reposant dans ce corps. Amour et Beauté unissent enfin ce qui était fragmenté et disjoint en soi et ailleurs. Le pratiquant n’est plus séparé des êtres et des choses, du monde, il réalise en lui l’unité. Selon les philosophes taoïstes, l’univers était Un et se serait scindé en deux, encore et encore… on est, par la pratique, ramené à cette unité originelle.
Bien des penseurs, de l’antiquité à nos jours, par des voies différentes ont eu, nous semble-t-il, l’intuition de cette unité de toutes choses et de cette relation à soi et au monde, telle qu’en sociologie dernièrement peut-être Edgar Morin ou encore, en anthropologie, Marcel Mauss, dans sa construction intellectuelle des touts sociaux :
« C’est en considérant le tout ensemble que nous avons pu percevoir l’essentiel, le mouvement du tout, l’aspect vivant, l’instant fugitif où la société prend, où les hommes prennent conscience sentimentale d’eux-mêmes et de leur situation vis-à-vis d’autrui. »
La beauté ici n’a rien d’individuel, la relégation, ou mieux, la mort d’ego permet à la beauté de surgir : universelle, elle épouse toutes les formes et se répand. Elle n’est pas un choix individuel ou collectif : elle échoit au pratiquant et à ceux qui en sont témoins, elle s’impose. Elle élève ceux qui sont touchés par elle. Cette beauté-là est reconnaissable entre toutes. Elle n’est pas discriminante, ne détaille pas, ne jette d’ombre sur personne, elle est unique et incomparable. La véritable beauté n’a rien de social, elle ne subit ni les outrages du temps ni les tyrannies des modes ou le jugement, elle n’impose pas de formes, car c’est aussi de la disparition de la préoccupation du détail technique, de l’imitation et des formes qu’elle émerge. Nous pourrions dire que la beauté est un état comme l’amour dont nous parlons ici.
Quiconque est mis en présence d’un tel individu d’où émane la beauté et la bonté sait intuitivement et instantanément que ce dernier est « habité », inspiré par les muses.
Éveil de la conscience
L’aïkido n’admet pas la compétition et elle est enseignée aujourd’hui encore dans le but de former des hommes épanouis, libres et responsables. Le pratiquant d’aïkido, on l’aura compris, apprend à discipliner le corps et l’esprit afin de les rendre plus performants et sains. Comment pourrait-il connaître son corps et la beauté quand il ne connaît que le confort (ou l’inconfort) des fonctions corporelles premières et les désirs fugaces. Il n’a aucun moyen a priori de contempler sa propre image ailleurs que dans les yeux hagards d’une société miroir et d’individus divagants d’une esthétique à une autre, au fil des modes, des âges et des angoisses.
Dans les sociétés pathogènes telles que les ont décrites les sociologues et les anthropologues d’Émile Durkheim à Alain Erhenberg, les individus réalisent, parfois tardivement, qu’ils n’ont jamais posé la question du sens de leur vie autrement que dans les réponses socialement construites. Or la société, c’est une de ses caractéristiques, met en lumière le détail, le local lorsque celui-ci sert ses desseins, mais certainement pas ceux des individus, sauf à produire momentanément quelques rétributions symboliques et sociales ; la sensation d’être repu. Il en est ainsi de l’image du corps et de la beauté.
À la tyrannie de la course à l’image, l’aïkido n’offre pas d’alternative, pas de miroir déformant ou arrangeant, ce n’est pas son objectif. Ceux qui franchissent le seuil du dojo vont devoir sous la guidance de l’instructeur : ajuster, assouplir, limer, redresser, battre, lisser, accoucher et forger un individu différent, nouveau, un autre eux-mêmes, celui-ci a toujours été là et ils ne savaient pas.
La conscience s’éveille d’une double extension : d’une part, un retour à soi, une vraie involution vers une enfance volée ou tronquée par les codes familiaux et sociaux, et d’autre part, une mise en responsabilité, la prise de conscience du Giri, le devoir, vis-à-vis de soi, de nos proches, de nos amis, de notre cité, du monde, etc. Au centre de cette double extension, tel l’archer, l’individu s’accouche lui-même sous le regard bienveillant de ceux qui ont déjà parcouru cette voie. Il se déploie enfin, et son corps s’affermit, il marche, glisse, tourne sur lui-même en entraînant tous ceux qui sont dans sa proximité.
Le philosophe allemand Eugen Herrigel a décrit sa propre renaissance comme un renoncement, à ses convictions premières, à ses représentations habituelles, soit la mort d’ego. Le beau en aïkido est dans la liaison entre le singulier et l’universel, être Soi et refléter le monde dans sa diversité.
Serge Dufoulon, Professeur de sociologie & anthropologie, Université Grenoble Alpes (UGA)
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.
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