Ce qui est vraiment plaisant avec les concerts d’Accès Asie, c’est qu’ils se déroulent presque toujours dans de petites salles en présence d’un public restreint et passionné. Rien de tel pour s’imprégner de la musique que l’on découvre souvent pour la première fois. L’édition 2017 de Golestan n’a pas fait exception.
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Golestan, une troisième édition plus riche
Le troisième volet de Golestan a clos le Festival Accès Asie. Au programme de la soirée, de la musique persane et afghane accompagnée de danses afghanes.
Golestan d’Anatolie : aux frontières de plusieurs cultures
L’année dernière, nous avions eu droit à la rencontre de deux cultures musicales différentes, celles de l’Iran et de l’Inde. Pour cette édition, Pooria Pournazeri (tanbur) et Ziya Tabassian (tombak), accompagnés de Reza Abaee (gheychak), se sont tournés vers l’ouest en jouant avec le musicien et chanteur turc Ismail Fencioğlu (oud). Un quatuor qui a partagé des points communs pour un concert de qualité, dans le cadre du Festival Accès Asie.
Quand l’Orient rencontre l’Orient
C’est dans le Moyse Hall, la belle salle de concert de l’université McGill, que s’est déroulée la fusion entre deux traditions musicales à la fois anciennes et différentes.
La rencontre de l’Iran et de l’Inde s’est faite entre le groupe Trio persan, qui s’est spécialisé dans la musique classique et régionale persane, et Aditya Verma, qui joue de la musique classique indienne. La performance musicale, intitulé Golestan (« jardin de fleur » en farsi), était composée de trois parties. Elle a débuté par Trio persan pour des morceaux joués avec des instruments iraniens : le gheychak, le kamacheh (Saeed Kamjoo), le tanbur (Pooria Pournazeri) et le tombak (Ziya Tabassian). Les musiciens ont interprété quelques morceaux qui ont permis de découvrir les traditions musicales de ce pays du Moyen-Orient.