Les négociations avec les talibans interrompues après l’exécution de 23 membres des forces paramilitaires

Le gouvernement a interrompu lundi 17 février 2014 une séance de négociations prévues avec les talibans, à Akora Khattak, dans le nord-ouest du Pakistan, après l’annonce faite par une faction du Mouvement des talibans du Pakistan (TTP) affirmant que les rebelles avaient tué 23 membres des forces paramilitaires, enlevés en juin 2010, pour dénoncer les « exécutions extrajudiciaires » commises par les autorités contre des talibans emprisonnés. Établir l’équilibre entre sa demande et l’offre de matériels nucléaires conformément aux règlements de l’AIEA ».

Les États-Unis protestent après la libération de 65 prisonniers talibans

Les autorités afghanes ont annoncé que 65 prisonniers talibans, emprisonnés à la prison de Bagram, baptisée « le Guantanamo afghan », et qui a été gérée par les États-Unis jusqu’en mars 2013, ont été libérés jeudi 13 février 2014. Les États-Unis ont réagi après cette libération estimant que ces prisonniers « sont dangereux » pour la sécurité de l’Afghanistan, car impliqués dans des attaques meurtrières contre des soldats de l’OTAN et de l’armée afghane. Les autorités afghanes ont assuré que ces prisonniers ont été libérés « parce qu’ils sont innocents » ou « détenus sans preuve suffisante ».

Un groupe d’hommes armés ouvre le feu contre un restaurant libanais de Kaboul

Un groupe d’hommes armés a ouvert le feu, vendredi 17 janvier 2014 contre un restaurant libanais très fréquenté, à Kaboul, la capitale, dans le quartier des ambassades, faisant 14 morts et un nombre encore indéterminé de blessés. 4 employés de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), qui se trouvaient près du restaurant, sont portés disparus. Les talibans ont revendiqué cette action.

Six employés de l’ONG française Acted, abattus dans le nord de l’Afghanistan

Six employés de l’ONG française Agence d’Aide à la Coopération technique et au Développement (ACTED) ont été abattus mercredi 27 novembre 2013 lors d’une embuscade dans le district d’Almar, dans le nord de l’Afghanistan, et un autre blessé. La police afghane impute cet assassinat à des combattants talibans.

La Loya Jirga approuve l’accord bilatéral de sécurité, après le retrait des 75 000 soldats de l’OTAN en 2014, conclu avec les États-Unis

L’Assemblée traditionnelle, Loya Jirga, qui réunit 2500 représentants des 34 provinces afghanes, a approuvé dimanche 24 novembre 2013 l’accord bilatéral de sécurité, conclu avec les États-Unis après le retrait des 75 000 soldats de l’ISAF Force internationale d’assistance à la sécurité, sous commandement de l’OTAN, en 2014. Selon cet accord, les soldats américains, qui resteraient en Afghanistan après 2014, bénéficieraient de l’immunité de juridiction, le président Hamid Karzaï ayant accepté que « les États-Unis jouissent du droit exclusif de juger les soldats américains qui commettraient des crimes sur le sol afghan », selon un communiqué du ministère afghan des Affaires étrangères. L’accord de sécurité entrerait en vigueur « le 1er janvier 2015 jusqu’à la fin 2024 et au-delà », et comporte la liste de 9 sites militaires dont pourraient disposer les États-Unis, dont la base de Bagram, surnommée « le Guantanamo afghan », dont le contrôle a été transféré aux Afghans le 25 mars 2013. Les talibans ont d’ores et déjà promis des représailles si cet accord est approuvé par la Loya Jirga. Rappelons que le président Hamid Karzaï avait annoncé vendredi 19 octobre 2012, après la visite la veille du secrétaire général de l’OTAN Organisation du traité de l’Atlantique nord, Anders Fogh Rasmussen, qu’après le retrait des troupes étrangères d’Afghanistan en 2014, « les Afghans ne vont pas permettre à leur gouvernement d’accorder l’immunité » aux soldats étrangers. Il a ajouté : « Le statut légal des forces étrangères après 2014 dépendra de la sécurité, de la stabilité et de la protection des frontières afghanes ». L’accord bilatéral de sécurité doit être approuvé par le Parlement afghan, puis promulgué par le président Hamid Karzaï, qui a déjà précisé qu’il ne serait promulgué qu’après l’élection présidentielle du 5 avril 2014 et qu’à plusieurs conditions : la coopération avec les autorités afghanes dans le cadre du processus de paix engagé avec les talibans et la fin de toutes les opérations militaires américaines contre la population afghane, qui violent la souveraineté de l’Afghanistan.

Nasiruddin Haqqani, chef des opérations financières du réseau Haqqani, assassiné à Bhara Kahu

Nasiruddin Haqqani, chef des opérations financières du réseau Haqqani, faction talibane en Afghanistan, inscrit sur la liste des organisations terroristes des États unis, a été assassiné dimanche 10 novembre 2013 à Bhara Kahu pour un groupe de 4 hommes armés. Les talibans pakistanais ont accusé les services de renseignements pakistanais d’avoir assassiné Nasiruddin Haqqani, en raison de sa proximité avec leur chef Hakimullah Mehsud, éliminé il y a 10 jours par un drone américain. Le réseau Haqqani est soupçonné, par les États-Unis, d’avoir perpétré des attaques en Afghanistan, dont l’attaque au camion piégé le 11 septembre 2011 contre une base de l’OTAN dans la province de Wardak, où sont déployés des soldats américains, faisant 2 morts parmi les civils et une centaine de blessés pour la plupart des soldats de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF) sous commandement de l’OTAN, et l’attaque menée le 13 septembre 2011 contre le quartier général de l’OTAN et l’ambassade des États-Unis à Kaboul la capitale, dans un quartier les plus sécurisés de la capitale, faisant 7 morts et une vingtaine de blessés. Selon les États-Unis, la principale base arrière du réseau Haqqani, considéré comme la branche talibane la plus proche d’Al-Qaïda, se trouve dans la zone tribale pakistanaise du Waziristan du Nord, frontalière de l’Afghanistan. Les États-Unis avaient menacé qu’en l’absence de rupture avec le réseau et d’une aide à l’élimination de ses dirigeants, « les États-Unis agiraient unilatéralement ». Les relations entre les États-Unis et le Pakistan se sont fortement détériorées lorsque les États-Unis ont pénétré illégalement sur le territoire pakistanais pour y mener une opération commando qui a abouti dans la nuit de dimanche 1er à lundi 2 mai 2011 dans sa résidence au Pakistan à Abbottabad, ville garnison située à une cinquantaine de kilomètres au nord de la capitale Islamabad, à l’élimination du chef du réseau terroriste Al Qaïda, Oussama Ben Laden.

Mort dans un attentat du ministre de la Justice de la province du Khyber Pakhtunkhwa

Le ministre de la Justice de la province du Khyber Pakhtunkhwa, refuge de talibans près de la frontière afghane, Israr Ullah Khan Gandapur (38 ans), a été tué mercredi 16 octobre 2013 par un kamikaze qui a fait exploser la bombe qu’il transportait parmi les invités à la résidence du ministre, près de Dera Ismaïl Khan. 7 autres personnes ont été tuées et 25 autres blessées.

Opération militaire américaine qui conduit à la capture du chef taliban pakistanais Latif Mehsud

Les forces militaires américaines ont mené une opération qui a conduit à la capture de Latif Mehsud, haut commandant du Mouvement des talibans du Pakistan (TTP, Tehreek-e-Taliban Pakistan), soupçonné d’avoir entraîné le ressortissant américain d’origine pakistanaise, Faisal Chahzad, qui avait tenté de faire exploser une voiture piégée à Times Square dans le centre de New York, aux États unis, en 2010. Le Pentagone américain a indiqué que Latif Mehsud a été placé en détention « en toute légalité » à la base aérienne de Bagram, après avoir été capturé, sans donner plus d’informations sur le lieu ou la date de cette opération. Selon le quotidien américain The Washington Post, Latif Mehsud aurait été appréhendé « il y a quelques semaines dans la province du Logar, alors qu’il se trouvait dans un convoi du gouvernement afghan qui le détenait pour qu’il participe aux négociations de paix avec les talibans ». Le journal américain ajoute que le président afghan Hamid Karzaï n’aurait pas caché sa colère après ce raid américain.