Un projet de loi visant à une intensification de l’enrichissement d’uranium par les scientifiques serait en cours de rédaction par le parlement, a indiqué la commission parlementaire responsable de la sécurité nationale et de la politique étrangère. Des négociations sont en cours entre le Groupe des Six (États-Unis, France, Royaume-Uni, Chine, Russie et Allemagne) et l’Iran sur son programme nucléaire, et la question de l’enrichissement d’uranium est un point de discorde entre les parties.
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Le président Hassan Rohani affirme que l’Iran respectera le droit international
S’exprimant jeudi 25 septembre 2014 devant la 69e session de l’Assemblée générale de l’ONU qui se tient à New York aux États-Unis, du mardi 16 septembre au mardi 14 octobre 2014, le président Hassan Rohani a affirmé que l’Iran « s’engage à développer son programme nucléaire pacifique, y compris l’enrichissement d’uranium, et à bénéficier de tous les droits dans le domaine nucléaire sur le sol iranien dans le cadre du droit international ».
1 000 centrifugeuses de seconde génération installées sur un site d’enrichissement d’uranium
Le directeur de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Ali-Akbar Salehi, a annoncé dimanche 29 décembre 2013 que 1 000 centrifugeuses de seconde génération (IR-2m) ont été installées sur un site d’enrichissement d’uranium, soulignant que le gaz UF6 n’a pas encore été injecté dans les centrifugeuses, en raison des négociations en cours entre l’Iran et le Groupe des Six (les 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU : États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine, plus l’Allemagne) portant sur l’accord conclu le 24 novembre 2013 qui reconnaît à l’Iran le droit d’enrichir de l’uranium.
Accord à Genève qui reconnaît à l’Iran le droit de Téhéran d’enrichir de l’uranium
Le Groupe des Six (les 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU : États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine, plus l’Allemagne) et l’Iran sont parvenus, dans la nuit de samedi 23 à dimanche 24 novembre 2013, à Genève en Suisse, à la conclusion d’un accord qui reconnaît à l’Iran le droit d’enrichir de l’uranium. Israël a immédiatement réagi par la voix du premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a qualifié cet accord « d’erreur historique », ajoutant : « Le monde est devenu plus dangereux, car le régime le plus dangereux au monde a fait un pas significatif vers l’acquisition de l’arme la plus dangereuse au monde ». Le premier ministre israélien a ajouté : « Les grandes puissances du monde ont pour la première fois accepté que l’Iran enrichisse de l’uranium. Les sanctions ont été levées en échange de concessions cosmétiques de la part de l’Iran ». Et conclu : « Je proclame au nom du gouvernement qu’Israël ne laissera pas l’Iran se doter de capacités militaires nucléaires ».
L’Iran suspend son enrichissement d’uranium à 20 %
Hossein Naqavi Hosseini, porte-parole de la Commission parlementaire des Affaires étrangères, a annoncé jeudi 24 octobre 2013 que l’Iran avait suspendu l’enrichissement d’uranium à 20 %.
L’Iran refuse d’envoyer son stock d’uranium enrichi à l’étranger
Abbas Araghchi, le chef des négociateurs nucléaires iraniens, a déclaré dimanche 13 octobre 2013 dans une déclaration à la Télévision d’État que l’Iran refuse d’envoyer son stock d’uranium enrichi à l’étranger. Les négociations entre l’Iran et le Groupe des Six (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), qui durent depuis 6 ans, doivent reprendre mardi 15 et mercredi 16 octobre 2013 à Genève en Suisse. Abbas Araghchi a réaffirmé qu’au cours de cette session, l’équipe des négociateurs iraniens « défendra les droits de l’Iran et ne reculera pas d’un iota sur ce que la nation iranienne est en droit d’avoir conformément aux règles internationales », et réitérant que « la République islamique d’Iran utilisera tous ses droits pour maîtriser la technologie nucléaire civile, notamment l’enrichissement d’uranium ».
L’Iran maintient son droit absolu à l’enrichissement d’uranium sur son sol
Lors d’une réunion qui s’est déroulée lundi 7 octobre 2013 à Téhéran, avec Yves Rossier, secrétaire d’État du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a réitéré « le droit absolu de l’Iran » d’enrichir l’uranium sur son sol. L’Iran et les puissances du groupe des Six (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) doivent reprendre leurs négociations, qui durent depuis 8 ans, le 15 octobre 2013 à Genève en Suisse pour tenter de trouver une solution à la crise du nucléaire iranien. Les États-Unis et Israël accusent l’Iran de chercher à produire l’arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que l’Iran dément.