Le ministre des Affaires étrangères en Iran pour discuter nucléaire

Le ministre des Affaires étrangères, Fumio Kishida, a annoncé mardi 29 octobre 2013 qu’il allait effectuer les samedi 9 et dimanche 10 novembre 2013 une visite en Iran « pour aborder avec le président Hassan Rohani, et son ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, les questions liées au développement nucléaire et aux affaires régionales », ajoutant : « Je compte m’appuyer sur la relation amicale qui unit traditionnellement nos deux pays pour inviter l’Iran à faire preuve de souplesse et à prendre des mesures concrètes dans le cadre des négociations sur son programme nucléaire ».

Le quotidien réformateur Bahar interdit

Le quotidien réformateur Bahar (Printemps) a été interdit par la Commission de surveillance de la presse pour avoir publié mercredi 23 octobre 2013 un article remettant en cause, selon ses détracteurs, les « croyances chiites ». La direction du quotidien a présenté ses excuses, affirmant que l’article était « contraire à la ligne politique du journal », et évoqué une « erreur involontaire ».

L’Iran refuse d’envoyer son stock d’uranium enrichi à l’étranger

Abbas Araghchi, le chef des négociateurs nucléaires iraniens, a déclaré dimanche 13 octobre 2013 dans une déclaration à la Télévision d’État que l’Iran refuse d’envoyer son stock d’uranium enrichi à l’étranger. Les négociations entre l’Iran et le Groupe des Six (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), qui durent depuis 6 ans, doivent reprendre mardi 15 et mercredi 16 octobre 2013 à Genève en Suisse. Abbas Araghchi a réaffirmé qu’au cours de cette session, l’équipe des négociateurs iraniens « défendra les droits de l’Iran et ne reculera pas d’un iota sur ce que la nation iranienne est en droit d’avoir conformément aux règles internationales », et réitérant que « la République islamique d’Iran utilisera tous ses droits pour maîtriser la technologie nucléaire civile, notamment l’enrichissement d’uranium ».

Un incendie ravage un atelier de confection près de Dacca

Un incendie a ravagé mardi 8 octobre 2013 un atelier de confection fabriquant des vêtements pour de grandes marques occidentales, dans la banlieue de Dacca, faisant 7 morts et une cinquantaine de blessés, selon un bilan provisoire. Un court-circuit sur une machine à tricoter, qui a déjà pris feu à plusieurs reprises, serait à l’origine du drame. L’industrie textile au Bangladesh est la deuxième plus importante au monde, derrière la Chine, et rapporte 15 milliards d’euros par an. Ce secteur emploie 3 millions de personnes, essentiellement des femmes, qui travaillent comme des esclaves, pour moins de 30 euros par mois, l’un des salaires les plus bas au monde, pour des grandes marques internationales telles que l’Italien Benetton, l’Espagnol Zara, le Britannique Marks and Spencer, le Suédois H&M, ou le Français Carrefour. Le directeur de l’OIT, Guy Ryder, a déploré mercredi 9 octobre 2013 « ce nouvel incendie qui touche le secteur de l’habillement au Bangladesh (qui) est le reflet d’une triste réalité particulièrement choquante : l’absence d’efforts suffisants mis en place pour s’assurer des conditions de santé et de sécurité au travail des employés du secteur textile ».

L’Iran maintient son droit absolu à l’enrichissement d’uranium sur son sol

Lors d’une réunion qui s’est déroulée lundi 7 octobre 2013 à Téhéran, avec Yves Rossier, secrétaire d’État du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a réitéré « le droit absolu de l’Iran » d’enrichir l’uranium sur son sol. L’Iran et les puissances du groupe des Six (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) doivent reprendre leurs négociations, qui durent depuis 8 ans, le 15 octobre 2013 à Genève en Suisse pour tenter de trouver une solution à la crise du nucléaire iranien. Les États-Unis et Israël accusent l’Iran de chercher à produire l’arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que l’Iran dément.

Jets de chaussures sur la voiture du président Hassan Rohani à Téhéran

Des manifestants, qui exprimaient leur colère après l’entretien téléphonique entre le président Hassan Rohani et le président Barack Obama, ont scandé, samedi 28 septembre 2013, des slogans hostiles au président iranien et jeté des chaussures sur sa voiture alors qu’il arrivait à Téhéran la capitale. 2 personnes ont été arrêtées et une enquête a été ouverte.

L’Iran est prêt à participer à la conférence internationale « Genève-2 » sur la Syrie sans aucun préalable

S’exprimant vendredi 27 septembre 2013 au cours d’une conférence de presse donnée à New York aux États-Unis, où il a participé à la 68e session annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU, le président iranien Hassan Rohani, a indiqué que l’Iran est prêt à participer à la conférence internationale « Genève-2 » sur la Syrie sans aucun préalable, affirmant que la crise en Syrie « ne peut être réglée que par les moyens pacifiques ». Il a ajouté : « La dislocation de la Syrie est très dangereuse, les terroristes doivent quitter la Syrie, il ne doit y avoir de guerre lancée par des États étrangers ».

Le président Hassan Rohani appelle Israël à signer le Traité de non-prolifération nucléaire

S’exprimant jeudi 26 septembre 2013 lors d’une réunion des pays non alignés, qui s’est tenue en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, le président iranien Hassan Rohani a appelé Israël à signer le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), déclarant : « Tant que les armes nucléaires existeront, le risque de leur utilisation et la menace de leur prolifération persisteront », ajoutant : « Israël, seul dans la région qui ne soit pas partie du traité de non-prolifération nucléaire, devrait le faire sans délai supplémentaire ». Le chef de la délégation israélienne auprès de l’ONU, Yuval Steinitz, a réagi en accusant l’Iran « d’attirer l’attention sur Israël pour ne pas que l’on parle de son programme nucléaire ». Selon plusieurs experts internationaux, Israël possède le sixième arsenal nucléaire au monde, incluant des armes tactiques, des mines et des missiles de moyenne portée et 3 sous-marins nucléaires basés à Haïfa. Le technicien militaire israélien à la centrale nucléaire de Dimona dans le désert du Néguev, Mordechaï Vanunu, surnommé « l’espion nucléaire », avait révélé au monde que le programme nucléaire d’Israël, prétendu à usage pacifique, est chargé de produire un nombre considérable d’armes nucléaires très sophistiquées représentant un arsenal comparable à celui de la France. Incarcéré en 1986, Mordechaï Vanunu est libéré le 21 avril 2004 après 18 ans de prison, dont 11 ans en isolement.

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Rencontre qualifiée d’historique entre l’Iran et le groupe des Six à New York sur le programme nucléaire iranien

Une rencontre qualifiée d’historique réunissant le ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif, et le groupe des Six (États-Unis, France, Russie, Chine, Royaume-Uni et Allemagne) s’est ouverte jeudi 26 septembre 2013 à New York sur le dossier du programme nucléaire iranien, en débat depuis plus de 8 ans. Les négociations sont menées par la haute représentante pour les affaires étrangères de l’Union européenne, Catherine Ashton.