Décès de U Win Tin, cofondateur avec Aung San Suu Kyi de la Ligue nationale pour la démocratie

U Win Tin, cofondateur, en 1988, avec la députée Aung San Suu Kyi, de la Ligue nationale pour la démocratie (LND, opposition), lauréat du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano en 2001, qui a lutté contre la junte au pouvoir pour l’instauration de la démocratie en Birmanie, est mort lundi 21 avril 2014 à l’âge de 84 ans.

… Lire la suite

La Birmanie lance son premier recensement depuis 31 ans

La Birmanie (Myanmar) a lancé dimanche 30 mars 2014 son premier recensement depuis 31 ans pour une durée de 12 jours. 1,2 million d’agents sera déployé jusqu’au 10 avril 2014. Les autorités birmanes avaient annoncé samedi 29 mars 2014 que « les musulmans de la minorité des Rohingyas, non reconnue par les autorités, ne seraient pas autorisés à s’inscrire en tant que tel dans la case du recensement destinée à préciser l’ethnie de chaque habitant.

… Lire la suite

Le Japon promet une aide de 76 millions de dollars à la Birmanie

Le ministre des Affaires étrangères du Japon, Fumio Kishida, en visite en Birmanie, a rencontré lundi 24 mars 2014, à Naypyidaw, la capitale, son homologue birman, Wunna Maung Lwin, auquel il a promis une aide du Japon d’un montant de 76 millions de dollars sous forme de subventions destinées au renforcement des infrastructures. Fumio Kishida a également eu des entretiens avec le président Thein Sein, et lui a offert un prêt de 240 millions de dollars pour améliorer des systèmes de production d’électricité.

Le gouvernement ordonne à MSF de cesser toute activité en Birmanie

Le gouvernement birman a ordonné vendredi 28 février 2014 à l’ONG Médecins sans frontières (MSF) de « cesser toute activité dans le pays ». MSF fournit des traitements contre le sida en Birmanie à plus de 30 000 personnes et 3000 autres atteintes de tuberculose. L’organisation prodigue également des soins de santé primaires dans plusieurs zones isolées de l’État de Rakhine, dans l’ouest de la Birmanie, peuplées majoritairement de membres de la minorité musulmane apatride des Rohingyas. Des violences entre Rohingyas et bouddhistes de la minorité rakhine avaient éclaté en 2012, faisant plus de 200 morts et 140 000 déplacés, en majorité des musulmans.

Manifestation pour réclamer l’abolition des lois répressives et la fin des arrestations politiques

Plusieurs centaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche 5 janvier 2014 à Rangoon pour réclamer l’abolition des lois répressives et la fin des arrestations politiques. Les manifestants ont également demandé l’abrogation de deux articles dans la Constitution de 2008, l’un qui réserve un quart des sièges du parlement aux militaires, l’autre qui empêche Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix, … Lire la suite

Violences entre bouddhistes et musulmans lors de la visite du président Thein Sein

Alors que le président Thein Sein effectuait mardi 1er octobre 2013 une visite dans l’État de Rakhine, pour se rendre compte par lui-même des « violences intercommunautaires » entre bouddhistes et musulmans, et « rencontrera les autorités et des représentants des deux communautés », des bouddhistes ont attaqué un village au cours de laquelle une femme musulmane a été poignardée. Une vingtaine de maisons a été incendiée. L’État Rakhine a été le théâtre en 2012 de deux vagues de violences entre bouddhistes de la minorité ethnique rakhine et musulmans de la minorité apatride des Rohingyas, qui ont fait plus de 200 morts et 140 000 déplacés. Les organisations de défense des droits de l’homme ont accusé les forces de l’ordre d’inaction, voire de complicité, dans ces violences. Human Rights Watch a même accusé, dans un rapport de 53 pages intitulé « “Tout ce que vous pouvez faire, c’est prier” : Crimes contre l’humanité et nettoyage ethnique visant les musulmans rohingyas dans l’État birman d’Arakan » (en anglais : All You Can Do is Pray’: Crimes Against Humanity and Ethnic Cleansing of Rohingya Muslims in Burma’s Arakan State « ), publié le 22 avril 2013, la Birmanie d’avoir entrepris une « campagne de nettoyage ethnique » contre les Musulmans Rohingyas.

Adoption d’une loi sur les télécommunications qui ouvre la Birmanie aux opérateurs inte

Le parlement a adopté mercredi 28 août 2013 une loi sur les télécommunications qui ouvre la Birmanie aux opérateurs internationaux de téléphonie. Le 27 juin 2013, les autorités birmanes ont attribué au Norvégien Telenor et au Qatari Ooredoo (anciennement QTel) leurs 2 premières licences de téléphonie mobile, d’une durée initiale de 15 ans, renouvelables pour au moins 10 ans, dans le cadre d’un vaste plan destiné à doter 75 à 80 % des 60 millions de Birmans du téléphone (fixe et mobile) d’ici à 2016, contre moins de 10 % actuellement. 11 candidats avaient présenté leur offre suivant une liste d’exigences émises par les autorités : lancement des services dans les 9 mois suivant la finalisation de la licence, fourniture d’un service de téléphonie mobile vocale sur 25 % du territoire dans les 12 mois et de 75 % dans les 5 ans. La Birmanie comptait jusqu’à présent 2 opérateurs d’État, Myanmar Post and Telecommunication (MPT) et Yatanarpon, qui devront maintenant partager ce marché juteux avec ces 2 nouveaux opérateurs étrangers. Le président Thein Sein doit signer cette loi pour qu’elle entre en vigueur.

Infos du 8 août 2013

Birmanie

  • L’UNICEF, Fonds des Nations Unies pour l’Enfance, a annoncé mercredi 7 août 2013 qu’un nouveau groupe de 68 enfants-soldats recrutés dans les forces armées du Myanmar ont été relâchés et ont rejoint leurs familles. C’est la plus grande libération d’enfants-soldats par les forces armées du pays, sous les auspices de l’ONU. Le gouvernement du Myanmar (NDLR. Birmanie) et l’UNICEF ont signé en 2012 un accord visant à assurer le retrait de tous les enfants du service actif. Au total 176 enfants soldats ont été libérés des forces armées depuis la conclusion de cet accord. La Représentante adjointe de l’UNICEF au Myanmar, Shalini Bahuguna, s’est réjouie de cette annonce, tout en exhortant le gouvernement et les forces armées à accélérer le processus de libération et de démobilisation de tous les enfants engagés dans le service militaire actif. Selon l’UNICEF, la pauvreté, le manque d’opportunités et la pression des familles sont les principales raisons pour lesquelles les enfants ont été recrutés dans les forces armées. L’UNICEF a souligné que de 2006 jusqu’à juin 2012, plus de 570 enfants ont été démobilisés et près de 350 enfants ont été réintégrés dans leurs communautés. Une réintégration que l’UNICEF soutient en fonction des besoins, tout en précisant qu’outre les forces armées, 7 groupes rebelles sont classés par les Nations Unies comme étant engagés activement dans le recrutement d’enfants soldats, en violation de la Convention de l’ONU relative aux droits de l’enfant.

Japon

  • Le gestionnaire de la centrale nucléaire de Fukushima, Tokyo Electric Power (TEPCO), a annoncé mercredi 7 août 2013 qu’une nouvelle fuite d’eau radioactive a été détectée, ajoutant que, chaque jour, environ 300 tonnes d’eau contaminée se déversent dans l’océan Pacifique, et que la fuite se produit depuis environ 2 ans. Le premier ministre Shinzo Abe a indiqué lors d’une réunion d’une cellule de crise gouvernementale sur ce sujet qu’il fallait « stabiliser la centrale de Fukushima est notre défi. En particulier, l’eau contaminée représente un problème urgent qui suscite beaucoup d’inquiétude dans la population », et pressé la TEPCO de « prendre des mesures nécessaires pour accélérer le nettoyage du site », qui selon les experts, pourrait prendre au moins 40 ans et coûter 8 milliards d’euros.
  • À la demande du Japon, l’armée américaine a décidé mardi 6 août 2013 de suspendre les vols de ses hélicoptères HH-60, après le crash, la veille, de l’un de ses appareils, pour une raison indéterminée, à l’intérieur du Camp américain de Hansen dans la préfecture d’Okinawa.

Pakistan

  • Un attentat à la moto piégée a été perpétré mercredi 7 août 2013 sur un terrain de football, à Karachi, dans le sud du Pakistan, tuant 11 enfants, de 12 à 14 ans, et en blessant 24 autres.

Philippines

  • La Directrice générale de l’UNESCO, Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, Irina Bokova, a condamné mardi 6 août 2013 le meurtre de Mario Sy, un journaliste indépendant, abattu à son domicile de General Santo City, dans la province de South Cotabato, le 1er août 2013. Mario Sy dénonçait à travers ses reportages le trafic de drogue. Ce meurtre survient 2 jours après le double meurtre des journalistes Bonifacio Loreto et Richard Kho, abattus le 30 juillet 2013 à Quezon City, dans l’île de Luzon, dans le nord des Philippines. 73 journalistes philippins ont été tués dans l’exercice de leur métier depuis 1992, faisant des Philippines le deuxième pays le plus meurtrier du monde pour la presse, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ, Committee to Protect Journalists), qui dénonce l’impunité qui touche leurs assassins.