L’Inde est la plus grande démocratie du monde, dit-on. C’est aussi un pays où les persécutions religieuses sont monnaie courante et la corruption endémique. On se souvient de la tricherie de masse, en mars dernier, dans le Bihar. Voici une affaire de tricherie qui vient de défrayer la chronique, en lassant dans son sillage, de nombreux cadavres.
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Quatre anciens hauts responsables locaux de la province du Shanxi, dans le nord de la Chine, ont été arrêtés, selon un communiqué publié dimanche 4 janvier 2015 par le Parquet populaire suprême. Les personnes incriminées sont : Yan Gangping, ancien secrétaire du Comité du Parti communiste chinois (PCC) pour l’arrondissement de Lishi de la ville de Lyuliang et ancien membre du Comité permanent du Comité du PCC pour la ville de Lyuliang ; Tian Yubao, ancien vice-président de l’Assemblée populaire municipale de Taiyuan ; Fang Zhiyou, qui était à la tête de plusieurs entreprises d’Etat des secteurs du charbon et du gaz, et Guo Xiancheng, ancien vice-président d’une université locale.
Un projet de loi de création d’une nouvelle agence de lutte contre la corruption a été lancé lundi 3 novembre 2014 par le Comité du Parti communiste chinois du Parquet populaire suprême (PPS) et approuvé par les autorités centrales.
Le général Gu Junshan, 57 ans, limogé en 2012 de son poste de responsable adjoint de la logistique au sein de l’Armée populaire de libération (APL), a été formellement inculpé « de corruption, de prise de pots-de-vin, de détournement de fonds publics et d’abus de pouvoir », selon une information rapportée par l’agence de presse, Chine nouvelle, qui n’a pas donné plus de détails. Selon des sources anonymes au sein de l’armée, Gu Junshan a vendu des centaines de promotions à des officiers, demandant jusqu’à 30 millions de yuans » (3,5 millions d’euros).
La Commission centrale de contrôle de la discipline (CCCD) du Parti communiste chinois (PCC), réunie dimanche 19 janvier 2014 pour sa troisième session plénière, a insisté sur « une tolérance zéro envers la corruption ». Elle s’est engagée à « lutter contre la corruption » et « gagner la confiance du public ».
Tian Xueren, vice gouverneur de la province de Jilin, dans le nord-est de la Chine, a été condamné vendredi 1er novembre 2013 à la prison à perpétuité pour corruption. Il a été reconnu coupable d’avoir touché plus de 19 millions de yuans (environ 3 millions de dollars) de pots-de-vin. Le tribunal populaire de Pékin a également ordonné la saisie de ses biens personnels et l’a privé à vie de ses droits politiques. Tian Xueren a été exclu du Parti et limogé de ses fonctions publiques pour « graves violations de la discipline et de la loi » en juillet 2012.
Le verdict dans le procès pour corruption et abus de pouvoir de Bo Xilai (63 ans), ancien ministre du Commerce, et ancien membre du Bureau politique du Parti communiste, a été fixé au dimanche 22 septembre 2013 par le tribunal populaire intermédiaire de Jinan, capitale de la province orientale du Shandong. Le procureur a demandé une « peine sévère » pour des « faits extrêmement graves ». Bo Xilai risque la peine de mort.