
Estampe (monogr.) de Yoshijirō Urushibara (1888-1953) éditée en 1913 par la Société des amis de l’art japonais (Paris). Elle accompagne un carton d’invitation à un dîner :
… Lire la suiteEstampe (monogr.) de Yoshijirō Urushibara (1888-1953) éditée en 1913 par la Société des amis de l’art japonais (Paris). Elle accompagne un carton d’invitation à un dîner :
… Lire la suiteTout autour de nous
le monde n’est plus que
fleurs de cerisier
— 良寛坊 RYŌKAN (1758-1831) —
世の中は
さくらの花に
なりけり
Il y a plus d’un siècle, les cerisiers constituaient de beaux décors pour les photos, tout comme ils le sont aujourd’hui. Sur cette photo, trois jeunes femmes vêtues de kimonos posent avec des parasols sous un cerisier en fleurs, vers 1860-1900. … Lire la suite
Tatouage japonais par Kusakabe Kimbei ou le Baron Raimund von Stillfried (entre 1870 et 1899). Tirage à l’albumen colorisé à la main (26 × 20 cm).
La tradition du tatouage au Japon remonterait, selon les découvertes, à la préhistoire du pays. Il reste ancré dans la culture japonaise, même si cet art a été combattu à certaines époques. Autrefois rite de passage, coutume ou encore élément de beauté, il est perçu aujourd’hui comme un élément artistique. L’anthropologue japonaise Yamamoto Yoshimi nous présente l’histoire mouvementée du tatouage au Japon.
Pour la première fois, le musée national des arts asiatiques — Guimet et le Palais de Tokyo présentent une collection de 33 armures et de somptueux ornements —casques, armes, textiles… — appartenant à des daimyo (大名). Ces derniers étaient les plus puissants gouverneurs fédéraux du Japon entre le XIe et le XIXe siècle. Tous appartiennent à des collections françaises, publiques et privées.
L’affiche de l’exposition Daimyo. Armure conçue et réalisée par Miyata Katsusada en 1707 pour le daimyo Nabeshima Yoshishige (1664 -1730). Collection privée française | Photo © ToriiLinks Editions
Cette exposition se déroule sur trois sites différents. Cependant, chaque endroit se situe à quelques minutes à pied des autres.
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Une scène minimaliste, juste deux grands panneaux en contreplaqué et une échelle posée par terre, c’est l’environnement qui accueille Namae ga nai, la prestation de Kim Itoh. L’artiste japonais fait un entrée silencieuse, vêtu des couleurs du Japon : un bandana blanc, une tenue de travail rouge et des chaussures de sport blanches, sans oublier son cache-œil lui donnant l’air d’un pirate moderne.
Présenté par l’Agora de la danse et Tangente, Dansu (ダンス) réunit trois jeunes artistes/compagnies du Japon : Kaori Seki développe un travail sur la lenteur, les odeurs et une forme unique de mouvements primitifs, Zan Yamashita de Kyoto qui met en scène le danseur Kim Itoh dans une performance à la forte présence physique et Mikiko Kawamura, l’enfant terrible de la danse issue de la « street dance ».
… Lire la suiteLa porcelaine japonaise peut être divisée en trois catégories principales et, bien que quelques détails historiques restent incertains, aujourd’hui nous voudrions parler de ce qui rend ces porcelaines uniques et de quelle manière elles restent à la mode au Japon de nos jours.
À l’occasion de la 41e session du Comité du patrimoine mondial qui se tient à Cracovie (Pologne), plusieurs sites d’Asie ont rejoint la Liste du patrimoine mondial.
7 juillet 2017 :
L’utilisation d’une pierre calcaire locale a marqué la construction de la vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (hébreu : חֶבְרוֹן (Hevron) ; arabe : الخليل (Al-Khalil)) au cours de la période mamelouke entre 1250 et 1517. Le centre d’intérêt de la ville était le site de la mosquée Al-Ibrahim/le tombeau des Patriarches dont les édifices se trouvent dans l’enceinte construite au Ier siècle de notre ère pour protéger les tombes du patriarche Abraham/Ibrahim et de sa famille. Ce lieu devint un site de pèlerinage pour les trois religions monothéistes : judaïsme, christianisme et islam. La ville était située au croisement de routes commerciales de caravanes cheminant entre le sud de la Palestine, le Sinaï, l’est de la Jordanie et le nord de la péninsule arabique.
Les 2 et 3 juin 2017, un spectacle de marionnettes japonaises Bunraku (classé au patrimoine culturel immatériel) dont le texte fut perdu pendant très longtemps sera donné à la British Library par des interprètes dirigés par le joueur de Shamisen Echigo Ka kutayū et le marionnettiste Nishihashi Hachirōbei. Intitulé Echigo no Kashiwazaki Kōchi Hōin godenki (越後國柏崎弘知法印御博記) ou « La vie du grand prêtre Kōchi de Kashiwazaki dans la province de Echigo », la pièce anonyme est une version très romancée de la vie du moine Kōchi Hōin (décédé en 1363), dont les restes momifiés sont conservés au temple Saishōji de Nagaoka, dans la préfecture de Niigata.
Couverture et première page du Kōchi Hōin godenki. Cette dernière comporte une légère différence dans le titre Kōchi Shōnin — que Kaempfer a rendu par Kootsi Foin (BL ou 75. g. 23 [1])
Quelques dizaines de personnes étaient présentes au Gesù pour un concert intimiste de Kimihiro Yasaka. Intimiste, car la salle de concert était minuscule et permettait aux spectateurs d’être proches de l’artiste. Pas de microphone, l’acoustique parfaite a su magnifier le talent du pianiste qui a interprété des morceaux composés par des Japonais.