Afghanistan
- Une députée Fariba Agmadi Kakar a été enlevée samedi 10 août 2013 à un point de contrôle à Ghazni, dans le centre de l’Afghanistan, avec ses 3 enfants, qui ont été libérés lundi 12 août 2013 lors d’une opération de l’armée. Fariba Agmadi Kakar reste introuvable. Selon le gouverneur de la province de Ghazni, Mosa Khan Akbarzada, les ravisseurs sont des talibans qui réclament une rançon et la libération de plusieurs de leurs membres, incarcérés dans des prisons afghanes. Les talibans ont démenti tout enlèvement.
Corée du Sud/Corée du Nord
- Un accord a été trouvé mercredi 14 août 2013 entre la Corée du Nord et la Corée du Sud portant sur la réouverture du complexe de Kaesong, fermé par la Corée du Nord en avril 2013, situé en Corée du Nord, une mesure de représailles après l’annonce sud-coréenne de la mise en place d’un « plan d’urgence prévoyant une option militaire pour protéger les travailleurs sud-coréens de Kaesong ». Tous les trajets vers Kaesong, qui abrite 123 sociétés sud-coréennes, avaient été interdits mercredi 3 avril 2013 par le gouvernement nord-coréen. Les 53 000 ouvriers de la zone avaient été retirés.
Inde
- Un incendie s’est déclaré dans la nuit de mardi 13 à mercredi 14 août 2013 dans la chambre des torpilles du sous-marin indien, INS Sindhurakshak, à quai à Mumbai, anciennement Bombay. Les 18 marins, bloqués à l’intérieur du navire, auraient péri. Rénové et modernisé par la Russie, l’INS Sindhurakshak a été remis à la marine indienne le 26 janvier 2013.
Japon
- Le premier ministre Shinzo Abe a annoncé mercredi 14 août 2013 qu’il ne se rendrait pas au sanctuaire Yasukuni jeudi 15 pour commémorer la fin de la Seconde Guerre mondiale, et jour du 68e anniversaire de la capitulation du Japon. Après des informations parues dans la presse selon lesquelles des personnalités politiques se rendraient au sanctuaire, la Corée du Sud a mis en garde le Japon contre cette « visite par des membres du gouvernement japonais et des dirigeants politiques au sanctuaire Yasukuni » qui « est quelque chose qui ne doit jamais avoir lieu ». Rappelons que le sanctuaire Yasukuni (Yasukuni jinja, « Temple du pays en paix ») à Tokyo, sanctuaire shinto, a été érigé au XIXe siècle en hommage aux Japonais « ayant donné leur vie au nom de l’empereur ». Le sanctuaire du Yasukuni, au coeur de Tokyo, honore 14 criminels de guerre « de catégorie A » condamnés par les Alliés après 1945 qui y ont été secrètement enregistrés en 1978, dont l’ancien chef de guerre Hideki Tojo, ainsi que les 2,5 millions de Japonais morts pour la patrie depuis la guerre civile de 1853. Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Yun Byung-Se, avait annulé le 22 avril 2013 une visite au Japon après que 3 ministres japonais (le chef de la Commission nationale de la sécurité publique, Keiji Furuya, le vice-premier ministre, Taro Aso, également ministre des Finances, et le ministre de l’Intérieur, Yoshitaka Shindo), se soient rendus au sanctuaire Yasukuni. Dans un communiqué publié lundi 22 avril 2013, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a « déploré des visites anachroniques » sur un site « qui glorifie une invasion ayant infligé de nombreuses pertes et souffrances dans les pays voisins du Japon ». Les autorités japonaises ont « regretté » cette décision, indiquant que « les ministres s’étaient rendus au sanctuaire en tant que citoyens » et « non pas en tant que membres du gouvernement ».