Les Amis du Bhoutan


Le petit royaume du Bhoutan reste inconnu. Françoise Pommaret nous parle de ce pays et de l’association « Les Amis du Bhoutan » dans le cadre d’un entretien.

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Qu’est-ce qui a fait que vous vous êtes particulièrement intéressé à ce petit royaume de l’Himalaya ?

L’association a des liens anciens avec le Bhoutan via ses membres fondateurs. L’association date de 1987.

Le BNB (bonheur national brut) est au Bhoutan ce que le PNB (produit national brut) est au reste du monde ? Qu’en est-il exactement ?

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Cinéma(s) d’Iran

Dans cet entretien, Terres d’Asie vous invite à découvrir le cinéma iranien grâce à Cinéma(s) d’Iran et à l’association Le Chat persan.

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Cinéma(s) d’Iran.

Bamchade Pourvali, vous êtes le directeur de publication de Cinéma(s) d’Iran. Quel est votre parcours ?

J’ai fait des études d’Histoire et de cinéma à Paris IV et Paris III. En 2003, j’ai publié un petit livre sur Chris Marker aux « Cahiers du cinéma » suivi d’un autre sur Jean-Luc Godard : « Godard Neuf Zéro, les films des années 90 de Jean-Luc Godard » (Séguier, 2006). En 2007, j’ai signé un nouveau livre sur le cinéma de Wong Kar-wai : « Wong Kar-wai, la modernité d’un cinéaste asiatique » (l’amandier, 2007). Depuis 2009, je travaille plus particulièrement sur le cinéma iranien à travers des textes parus dans les « Cahiers du cinéma », « Rue 89 » ou le journal portugais « Publico ».

Parlez-nous de l’association Le Chat persan.

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Entretien avec La Revue de Téhéran

Pour ce premier article consacré à l’Iran, Terres d’Asie s’est entretenu avec Amélie Neuve-Eglise, rédactrice en chef de La Revue de Téhéran et doctorante en philosophie.

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La Revue de Téhéran.

Pouvez-vous nous présenter La Revue de Téhéran ?

La Revue de Téhéran est un mensuel iranien francophone créé il y a bientôt huit ans par un petit groupe d’étudiants et de professeurs iraniens souhaitant par ce biais mieux faire connaître la culture iranienne à un public francophone, ainsi que de fournir aux étudiants et professeurs iraniens, mais aussi aux Français et à toute personne intéressée par l’Iran la possibilité de faire partager leurs recherches et expériences à ce sujet.

Son lancement n’a-t-il pas été trop difficile ?

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Entretien avec Marc Boulet

Marc BOULET Journaliste, écrivain, Marc Boulet est un homme caméléon qui parle six langues (outre le français) : albanais, anglais, chinois, coréen, hindi et italien.

Qu’est-ce qui vous a amené à apprendre autant de langues, dont plusieurs langues asiatiques ?

La curiosité. Pour connaître un peuple, savoir comment s’articule la pensée des gens, il faut apprendre leur langue. Je l’explique dans mon livre Dans la peau d’un… à propos de l’albanais.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ?

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Entretien avec Ollivier Leroy

Avec cette nouvelle étape artistique, Ollivier Leroy nous amène encore plus loin dans la découverte de la musique indienne. Dix musiciens et une chanteuse directement venus de l’Inde qui peuvent nous demander s’il s’agit de Olliwood, Bolliwood ou Bollywood. Dans tous les cas, un pari osé !

En octobre 2002 (voir interview), nous nous sommes rencontrés à l’occasion du lancement du single Téri méri dhosti qui faisait partie d’un nouveau projet. Depuis cet entretien, comment s’est déroulée votre carrière ? Quel a été l’accueil du public ?

J’ai fait des concerts jusqu’en mai 2003, puis j’ai voulu faire un break pour enregistrer le disque et penser à ce nouveau spectacle qui me trottait dans la tête depuis plusieurs mois. L’accueil du public a été à chaque fois enthousiaste, mais il fallait un disque où quelques de neuf pour que mon projet « OLLI » avance et se développe.

Moins de deux ans se sont donc écoulés depuis la sortie de ce disque. Un voyage à Calcutta pour l’enregistrement de nouvelles chansons, la venue en France d’un orchestre indien, sous le titre de Bollywood Orchestra et ce, dans le cadre de festivals réputés comme les Vieilles Charrues et les Tombées de la Nuit. Pouvez-vous nous parler de ce séjour en Inde et de ce qui a amené à créer ce nouveau projet ?

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Beaumont de Freelang

Un travail en Asie et le hasard qui intervient, Beaumont a créé un site proposant des ressources linguistiques. La passion et le bénévolat dédiés à ceux qui recherchent une aide ou des informations dans le domaine des langues.

Pouvez-vous vous présenter aux visiteurs de Terres d’Asie ?

Je suis le webmaster de Freelang, un site existant depuis 1997 et mettant à disposition des ressources gratuites dans le domaine des langues. J’ai 30 ans et j’habite maintenant à Bangkok, après avoir passé trois ans à Vientiane, au Laos, au sein du service culturel de l’ambassade de France. Beaumont est mon pseudo sur Internet.

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Valérie Douniaux de Japon-Création

Valérie DouniauxPassionnée d’art contemporain japonais, Valérie Douniaux travaille à promouvoir la peinture grâce à son site et aux expositions qui permettent de découvrir une autre facette artistique du pays du Soleil levant.

Pouvez-vous vous présenter aux visiteurs de Terres d’Asie ?

Passionnée par l’art et la culture du Japon, je suis l’auteur d’une thèse d’histoire de l’art sur « Les artistes japonais en France à partir de 1945 ». Ce travail m’a permis de rencontrer de nombreux artistes, et m’a donné envie de participer activement à la diffusion de l’art japonais en France, surtout de l’art contemporain japonais, finalement assez mal connu.

Parlez-nous d’Art contemporain du Japon. Quelles sont vos activités ?

Art contemporain du Japon est le site de l’association que j’ai créée : Japon-Création. Le site propose de découvrir le travail d’artistes contemporains japonais, pour la plupart installés en France, et diffuse l’actualité des expositions et animations liées à la culture du Japon en France. Les visiteurs peuvent s’abonner à la lettre d’information, qui les tient au courant des événements à ne pas manquer.
Mis à part au développement du site, l’association s’attache à la présentation de l’art et de la culture du Japon en France, en organisant des expositions, en favorisant les rencontres entre passionnés…

Travaillez-vous en collaboration avec des associations japonaises ?

Japon-Création travaille en collaboration avec l’Association des Arts Franco-Japonais, basée à Tôkyô, pour le projet d’exposition Glumo-Yoco Sato. En France, nous échangeons beaucoup d’informations avec la très dynamique association KanjiOnline (du site du même nom) et espérons pouvoir développer à l’avenir des projets communs. Nous apprécions également la démarche de l’association lilloise Japon et Culture.

« Silent Forest » de Yaco Sato.

« Silent Forest » de Yaco Sato.

En France, quelle image a-t-on du Japon en général et de l’art japonais en particulier ?

Pendant longtemps, la confusion a régné entre art japonais et chinois. Et souvent, on ne connaissait de l’art du Japon que les estampes ou les mangas. Les choses commencent à se clarifier. Le public est mieux informé et on sent un réel intérêt vers cette culture si lointaine. Je regrette cependant que la présentation de l’art japonais reste souvent cloisonnée, et que les organisateurs d’événements ne s’attachent qu’à un seul aspect de la culture japonaise : la tradition, ou la culture pop manga. Mon association essaie de montrer qu’il y a de nombreuses choses passionnantes entre ces extrêmes.

Quel genre de public vient aux expositions ? Qu’est-ce qui l’intéresse particulièrement et quelles sont ses impressions ?

Le public est très vaste, de tous âges et de tous milieux. Les jeunes semblent particulièrement s’intéresser au Japon. En général, lors de nos expositions, le public est d’abord étonné, car il ne retrouve pas forcément chez les artistes présentés les clichés rassurants qu’il connaît de la culture japonaise. Mais une fois la surprise passée, les réactions sont généralement très bonnes, avec des témoignages d’intérêt réel.

La culture japonaise est-elle bien représentée en France ? Est-elle surtout circonscrite à Paris ?

Presque tous les artistes japonais installés en France vivent à Paris ou dans le sud de la France. Jusqu’à il y a encore un an ou deux, la plupart des événements avaient lieu à Paris, c’est vrai. Mais depuis quelque temps les provinces montrent un intense dynamisme. Je suis moi-même originaire de la région de Lille, où les projets se multiplient, favorisés en outre cette année par la perspective de Lille 2004, capitale européenne de la culture. De nombreux artistes japonais de renom participent à l’événement : Keiichi tahara, Yayoi Kusama…
Le site de mon association me permet de vraiment me rendre compte des efforts fournis dans les régions. Les mails viennent de toute la France. Il y a des passionnés partout, et un site comme Art contemporain du Japon favorise leur rencontre et la diffusion des informations.

Quels sont les artistes en vue et ceux qui, selon vous, sont promis à un bel avenir ?

Les artistes dont on parle le plus sont ceux qui développent une esthétique pop et ludique, très accessible, comme Murakami. Personnellement, je ne mets pas de barrière, et peux aussi bien m’intéresser à un artiste abstrait ou figuratif, à un céramiste comme à un peintre… le tout est que son travail me touche, que sa démarche m’intéresse. Je pense que la sélection d’artistes de mon site reflète mes goûts personnels. J’apprécie spécialement le travail de Takesada Matsutani, de Shigeko Hirakawa

« Cercle » de Matsutani.

« Cercle » de Matsutani.

Pour celui qui veut investir dans l’art contemporain japonais, quels sont les prix pratiqués sur le marché ?

Les prix sont extrêmement variables, suivant le degré de reconnaissance de l’artiste, et suivant les variations du marché. Vous pouvez vous procurer de très belles œuvres à des prix raisonnables. Par exemple, les gravures de Shigeki Kuroda, que nous présentons actuellement à Lille, restent à des tarifs assez bas (entre 70 et 230 euros), car cet artiste, bien que reconnu dans son pays, aux États-Unis ou encore en Allemagne, n’avait jamais eu d’exposition en France avant 2003. Les œuvres de jeunes artistes sont aussi la plupart du temps assez bon marché. Par contre, certains créateurs comptent parmi les plus en vue du moment, tel Murakami ou Kusama (qui aurait demandé plus de 60 000 euros pour imaginer l’une des œuvres qui seront exposées en extérieur pour Lille 2004). D’autres, même si leur côte fluctue, sont considérés comme des artistes importants dans l’histoire de l’art d’après-guerre. Je pense notamment à toute la génération de Japonais qui est venue s’installer à Paris au début des années cinquante : Sugaï, Imaï, Kitô…

Êtes-vous déjà allée au Japon ?

Je suis allée six fois au Japon, pour des séjours de deux à cinq semaines. Cinq fois en été et une fois en hiver. J’aime beaucoup ce pays qui, malgré toutes les études que j’avais pu faire à son sujet, m’a surprise et m’offre encore de passionnantes découvertes. J’apprécie l’amabilité des Japonais, la richesse culturelle du pays. J’adore les traditions que sont le sentô ou le onsen, la cuisine, les jardins… mais le côté un peu fou de l’ultra-modernité japonaise m’amuse aussi.

Quels sont vos projets ?

2004 s’annonce très riche en projets pour l’association. Nous recevons de plus en plus de demandes pour l’organisation d’événements liés à la culture du Japon. Nous collaborerons notamment à la mise en place d’une exposition réunissant une jeune graphiste japonaise, Yoco Sato, et deux artistes françaises créatrices d’un personnage nommé Glumo. L’exposition sera présentée à Lille, à Paris et à Tôkyô. Actuellement, et durant tout le mois de décembre, nous présentons des gravures de Shigeki Kuroda dans la nouvelle maison de thé Cha Yuan, installée Rue Saint-Jacques à Lille.

Propos recueillis par Pascal Marion le 8 décembre 2003 (article mis à jour le 1er février 2018).

Valérie Douniaux s’occupe aussi de l’accompagnement de voyageurs au Japon, pour des séjours personnalisés (2011).

Les photos illustrant l’entretien sont protégées par Copyright.

Entretien avec Brigite Menon, professeur de sitar

Brigitte Menon a longtemps étudié le sitar en Inde. Elle participe également au groupe nantais de jazz Mukta.

Pouvez-vous vous présenter aux visiteurs de Terres d’Asie ?

Je suis une voyageuse qui s’est rendue en Inde pour la première fois en 1974, accompagnée de ma guitare. Lors de ce séjour, j’ai découvert le sitar et j’ai commencé à l’étudier à mon retour en France. Je suis retourné en Inde l’année suivante pour me consacrer à cet instrument. Je suis revenue en 1995.

Quel est votre parcours et qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à la musique indienne ?

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